Fiche technique:


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LES ARMES

 
INDEX GENERAL

 
LEXIQUE


(Si un terme vous pose problème, l'index général et le lexique sont à votre disposition)



Le fusil de 7,5 mm modèle MAS 36:



FR MAS 36 du 1° type (avant 1945)


FR MAS 36 du 2° type (après 1945)


I) Renseignements numériques:

Longueur de l'arme:
1020 mm
Longueur de l'arme avec baïonnette:
1290 mm
Longueur du canon:
575 mm
Longueur de la ligne de mire:
588 mm
Hauteur:
 /
Poids à vide:
3,720 kg
Poids à vide avec baïonnette:
3,890 kg
Poids chargé:
3,850 kg
Poids chargé avec baïonnette:
4,020 kg
Contenance du magasin:
 5 cartouches
Calibre:
7,5 mm
Munition:
7,5x54
Cartouches utilisées:
mle1929 C à balle ordinaire O (balle de à bout pointu en plomb chemisé de maillechort
de 9 g, étui laiton, charge de 2,75 g de poudre BF)

mle1929 C à balle tracante-ordinaire TO (balle à bout pointu en plomb chemisé de laiton
de 9,5 g, godet traceur, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF)

mle1929 C à balle perforante P (balle à bout pointu en plomb chemisé de laiton
de 9,4 g, noyau en acier, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF)

mle1929 C à balle tracante-perforante TP (balle à bout pointu en plomb chemisé de laiton
de 9,4 g, noyau en acier, godet traceur, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF)

 mle1929 D à balle lourde mle 1933 D (balle de 12,4 g pour le tir dans les armes automatiques)

mle1929 C à balle incendiaire I (balle de 10,5 g)

de tir réduit Balplast (étui laiton, balle plastique dite "balplast" de couleur orange de 1,5 g
et charge de 0,6 g de poudre BS 50 ou 0,70 g de poudre BPa)

mle F1 de tir réduit mle 1961 (étui aluminium, balle plastique dite "balplast" de couleur orange de 1,25 g
et charge de 0,6 g de poudre BS 50 ou 0,70 g de poudre BPa)

mle1937 de tir à blanc (balle à bout rond en carton)

mle1958 M et mle F1 de tir à blanc (cartouche en plastique de couleur blanche
à charge de 0,6 g de poudre BS 50 ou 0,80 g de poudre BPa)

mle1929 C inerte de manipulation
Rayures:
4 à droite ou à gauche au pas de 270 mm
Vitesse initiale (Vo):
 850 m/s
Energie initiale (Eo):
325 kg/m
Vitesse pratique de tir:
10 à 15 coups/min
Portée pratique:
200 m (hausse de combat ou but en blanc)
Portée utile maxi:
400 m
Pénétration:
/
Perforation:
12 mm d'acier à 100 m- 3 mm d'acier à 400 m (avec cartouche mle1929 C à balle perforante P)

II) Caractéristiques générales:

Classification:
arme individuelle d'épaule, non automatique
Subdivision:
fusil d'infanterie
Utilisation:
tir aux distances moyennes à longues
Canon:
rayé, chambre pour étui tronconique à gorge
Système moteur:
action directe du tireur
Système de fermeture:
culasse calée à verrou fixe
Alimentation:
manuelle, magasin intégré, introduction directe
Système de détente:
simple par détente-gâchette, détente à double bossette
Système de percussion:
percussion rectiligne, armé culasse fermée
Extraction:
extracteur à action normale, lame ressort à griffe
Ejection:
fixe projetant, porté par le mécanisme de détente
Sécurités:
au verrouillage par la rampe hélicoïdale de la culasse
Sûretés:
aucune (position de sûreté: chambre vide, magasin approvisionné)
Appareils de pointage:
hausse à oeilleton, planchette et curseur (100-1200 m)

guidon rectangulaire sur embase
Accessoires à la puissance de feu:
arrêt du tir culasse ouverte, Tromblon VB pour lancement de grenades à fusil
Baïonnette:
baïonnette modèle 1936
Marquages:
sur la boîte de culasse (fabricant et modèle, calibre, matricule)

sur le canon (année de fabrication ou de recanonnage)
Finition:
arme peinte en noir sauf la culasse qui est phosphatée (1° type) ou arme entièrement phosphatée (2° type)
Fabricants:
Manufacture d'armes de St-Etienne

Manufacture d'armes de Châtellerault (uniquement pour pièces et réparations)

Manufacture d'armes de Tulle (uniquement pour pièces et réparations)
Exemplaires fabriqués:
?
Période d'utilisation:
de 1936 à 1980
Versions et dérivés:
MAS 36 de tir réduit en calibre 22 LR

 MAS 36 de théorie

MAS 36 CR 39

MAS 36 LG 48

MAS 36-51

MAS 47 (arme de compétition)

FR F1
Classification:
1° catégorie

III) Historique:

A la fin du premier conflit mondial le stock d'armes en calibre 8 mm est considérable et malgré l'obsolescence manifeste de la munition et surtout du Lebel il n'est pas envisager dans l'immédiat de moderniser notre armement. L'ensemble de nos armées est alors équipé du système Berthier (fusil 07-15, fusil mle 1916 et mousqueton mle 1916...), le Lebel est néanmoins gardé au sein de chaque 1/2 groupe de combat aux mains du tireur VB, car il est plus résistant au fort recul de ce lance grenade que les autres fusils.
Néanmoins la forme particulière de la munition de 8x50R ayant montré ses limites lors de l'utilisation dans le tir automatique, en particulier dans le FM CSRG 1915  Chauchat, il est alors lancé l'étude d'une nouvelle cartouche. Au début des années 20 la cartouche de 7,5x58 est adoptée, puis en 1924 la première arme qui la chambre, le FM mle 1924.  Suite à des incidents de tir et une trop grande "ressemblance" avec la cartouche du Mauser, la toute récente cartouche est modifiée quelque temps plus tard et son étui se trouve raccourci de 4 mm. La cartouche définitive est donc la 7,5x54 mle 1929C et le FM mle 1924 change d'appellation et devient le fameux FM mle 24-29.
Nos différentes manufactures avaient déjà étudier dès 1921 différents prototypes de fusils, ils seront chambrés dans un premier temps par la cartouche de 7,5x58, l'adoption de la cartouche de 7,5x54 va augmenter encore les délais puisque les prototypes et les plans doivent être modifiés. Parallélement il est étudié l'adaptation des anciennes armes (Lebel, 07-15...) au calibre de 7,5 mm. Toutes ces études ralentiront considérablement l'adoption du futur fusil et ce n'est qu'à partir de l'année 1928 que les premières armes sont essayées en corps de troupe. D'abord chambrées en 7,5x58 elles seront modifiées dans les années suivantes pour chambrer la 7,5x54 et ce sont ces armes qui en 1932 subiront les derniers tests avant l'adoption définitive. Des prototypes des trois manufactures en lices sortira vainqueur celui de la MAS qui devra néanmoins encore subir quelques modifications. Les essais en corps de troupes de l'arme définitive auront lieu de 1933 à 1935 puis le 17 mars 1936 est enfin adopté le fusil de 7,5 mm modèle 1936. Fabriqué exclusivement par la Manufacture d'armes de St-Etienne il sera dès lors plus connu sous le nom de MAS 36. La fabrication ne démarre qu'en 1938, avec malheureusement une cadence très faible, ce qui fait qu'à la déclaration de guerre à l'Allemagne il n'a été livré que 63 000 exemplaires aux unités combattantes.
L'armement de nos troupes est donc le même que celui de 14-18 et la participation au deuxième conflit mondial du MAS 36 sera limité.
Les allemands se servent des exemplaires saisis dans nos arsenaux sous l'appelation gewehr 242 (f) pour équiper leurs troupes de seconde ligne et la milice française, quand aux rares exemplaires en service au sein des FFL, ils serviront principalement en Afrique du nord.
La fabrication reprend en 1945, au fusil d'infanterie vient s'ajouter le MAS 36 CR 39 qui devait doter les parachutistes et les chasseurs alpins au début de la guerre mais dont la fabrication n'avait pas pu être entreprise à l'époque. Par la suite la fabrication du MAS 36 sera simplifiée aux alentours de l'année 1947 avec l'utilisation de la tôle emboutie à la place de l'acier usiné. Cela permettra d'équiper rapidement nos troupes en Indochine d'un fusil de conception nationale, maigre consolation alors que les USA avaient déjà doter leurs combattants d'un fusil semi-automatique dès 1936. Le MAS 36 est donc pratiquement obsolète lors de son arrivée massive dans les corps de troupe mais il assurera le "tampon" jusqu'à l'arrivée d'un  fusil semi-automatique de conception nationale, le futur FSA modèle 1949.
Afin de le moderniser quelque peu, il sera équipé d'un lance-grenade et deviendra le MAS 36 LG 48, vite supplanté par le MAS 36-51. Sous cette forme il survivra jusque dans les années soixante. L'un de ses descendants indirect est toujours en service, en effet le FRF2 utilise la boîte de culasse et la culasse légèrement modifiées du MAS 36 ce qui, finalement, est une preuve de la robustesse et de la fiabilité du système de base.

IV) Fonctionnement et constitution:

Le MAS 36 comprend sept parties: l'ensemble canon-boîte de culasse, la culasse, le pontet, le magasin, le bois, les garnitures et la baïonnette.

 

L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la boîte de culasse.

 

Le canon porte le guidon qui est dérivable en direction (échange et réglage en manufacture uniquement).

   
      
 
guidon du MAS 36 du 1° type (avant 1945):


vue de côté:
(le guidon du 1° type est monté à queue d'aronde
sur une embase soudée au canon)

vue de 3/4 arrière:



 
 

guidon du MAS 36 du 2° type (post 1945):

vue de côté:
(le guidon du 2° type est monté à queue d'aronde
directement sur le  canon)
vue de 3/4 arrière:



La boîte de culasse porte la hausse, du type à oeilleton, planchette et curseur.

 

 
hausse MAS 36 du 1° type:
comparaison des hausses du MAS 36 du 1° et du 2° type:
hausse MAS 36 du 2° type:

 
hausse du MAS 36 du 1° type
(curseur sur 200 m):
hausse du MAS 36 du 1° type
 (curseur sur 1200 m):
 
 
hausse du MAS 36 du 2° type
(curseur sur 200 m):
hausse du MAS 36 du 2° type
(curseur sur 1200 m):

Nota: le réglage de l'arme en atelier est effectué par changement de la planche de hausse, il existe une gamme de 25 planches de hausse différentes:
*la planche de référence porte l'indication N (pour correction nulle) dont l'oeilleton est centré,



*une série de 8 planches dont l'oeilleton est excentré de 4/10 de millimètre,
*une série de 16 planches dont l'oeilleton est excentré de 8/10 de millimètre,
Une grille d'aide est fournie afin de choisir la bonne planche en fonction de la position du point moyen sur une cible de référence (sachant qu'une excentricité de 4/10 de millimètre provoque un déplacement théorique du point moyen de 13,5 cm à 200 m et qu'une excentricité de 8/10 de millimètre provoque un déplacement théorique du point moyen de 27 cm à 200 m).
Principe:
-le point moyen est situé à droite de l'axe vertical de la cible de référence, il est ramené vers la gauche par l'emploi d'une planche marqué G4 ou G8.
-le point moyen est situé au dessus de l'axe horizontal de la cible de référence, il est ramené vers le bas par l'emploi d'une planche marqué -4 ou -8.



La boîte de culasse comporte l'ensemble des mécanismes:



La boîte de culasse comporte un magasin intégré, alimenté au moyen d'une lame-chargeur à cinq cartouches, à cet effet une échancrure est pratiqué sur le dessus de la boîte de culasse afin d'y glisser la dite lame-chargeur. Le tireur met en place la lame-chargeur dans son logement, il appuie sur la cartouche du dessus avec le pouce de la main droite et introduit les cinq cartouches dans le magasin, une autre échancrure existe sur le côté gauche de la boîte de culasse afin de dégager le passage et permettre de pousser la dernière cartouche à fond.

  
 
vue de l'échancrure pour le passage du clip:
(ici sur un MAS 36 du 1° type)
lame-chargeur avec cinq cartouches
à balle ordinaire (7,5x54 mle 1929 C-BO):

 
vue de l'échancrure pour le passage du pouce du tireur:
introduction de la lame-chargeur:

Le fond du magasin est amovible pour faciliter son déchargement:




porte de magasin du 1° type
(en acier usiné)
porte de magasin du 2° type
(en tôle embouti)


porte de magasin du 1° type
(vue de dessous)
porte de magasin du 2° type
(vue de dessous)

le transporteur de magasin fait fonction également d'arrêt de magasin:

L'arrière de la boîte de culasse supporte les mécanismes de détente et le pontet:



schéma du système de détente:
vue de l'éjecteur faisant saillie dans la boîte de culasse:


pontet du 1° type
(en acier usiné)
pontet du 2° type
(en tôle emboutie)



culasse fermée:
culasse ouverte:

La culasse est en  une seule pièce et se dépose très simplement par action sur la détente (voir démontage sommaire). Elle comporte un levier d'armement coudé et deux tenons de verrouillages situés à l'arrière contrairement aux armes de la génération précédente. L'armement du percuteur se fait à l'ouverture par la rampe hélicoïdale de culasse.



   
dessin du corps de culasse:
culasse complète déposée:
   

Le bois est en trois pièces (en hêtre): le garde-main, le fût et la crosse, ils ne sont pas démontable par l'utilisateur:
 


Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, de la plaque de couche et de la barette de crosse:

       
 







embouchoir du 1° type:

embouchoir du 1° type
(variante simplifiée):
embouchoir du 2° type


 
 
grenadière du 1° type:
grenadière du 2° type:
grenadière du 3° type:


plaque de couche:
barrette de crosse:

La baïonnette est du type cruciforme et vient se placer dans l'embouchoir:






baïonnette rentrée:
(même principe pour les deux types)
baïonnette sortie:
(même principe pour les deux types)


Le côté gauche de la boîte de culasse comporte le marquage du modèle précédé des intitiales de la Manufacture d'armes de St-Etienne et le numéro matricule précédé d'une lettre de série. La mention du fabricant n'apparait plus en toutes lettres contrairement aux armes de la génération précédente:

   

Le dessous du tonnerre comporte le marquage de l'année de fabrication précédé des initiales du fabricant, ce marquage est d'abord parallèle au canon puis perpendiculaire:
Nota: ce marquage est sans doute aussi lié à un recanonnage, il est donc impossible de dater avec certitude une arme à moins de connaitre les dates de production de chaque série d'armes.

  
  

marquage de l'année de fabrication précédé des marquages MA pour Manufacture d'Armes et d'une lettre identifiant la manufacture: ici T pour Tulle on trouve également les lettres S pour St-Etienne et C pour Châtellerault:
(ce marquage a été utilisé depuis le début de la fabrication jusque vers l'année 1947)
marquage de la Manufacture d'armes et cycles de St-Etienne (initiales MF)




marquage de l'année de fabrication utilisé à priori à partir de 1947 et jusqu'à la fin de la production:



 

Autres marquages du numéro matricule:

     
      
n° sur le pontet:

n° sur la porte du magasin:

 
 
n° sur la crosse:
(lettre cursive)
n° sur la crosse:
(lettres typographique)


n° sur le fût:
n° sur la culasse:

La crosse comporte sur sa face droite un macaron où est inscrit à froid le mois et l'année de fabrication ainsi que l'initiale de la manufacture, ce macaron n'apparait plus dans les fabrications tardives.

 
macaron de crosse:
(ici fabrication par la MAS de juillet 1946)


V) Démontage-remontage:

Le soldat était autorisé à démonter son arme partiellement. L'entretien courant consistait à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à déposer et nettoyer la culasse. Lors des nettoyages plus poussés il pouvait démonter la culasse et le magasin.

Démontage pour nettoyage sommaire:

dépose de la culasse:
  • ouvrir la culasse,
  • appuyer sur la détente et extraire la culasse par l'arrière.
  
 

Démontage pour nettoyage complet:

Il consiste en deux phases:
  • démontage de la culasse,
  • dépose du magasin.
1° phase:
démontage de la culasse:
  • appuyer avec la paume de la main sur le bouchon d'arrêt,
  • faire tourner le bouchon d'arrêt dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, de façon à amener la lettre D (pour Démontage) en face de son repère,
  • retenir en fin de course le bouchon d'arrêt puis laisser le ressort de percuteur se décomprimer,
  • séparer le bouchon d'arrêt, le ressort  de percuteur et le percuteur du corps de culasse.
 
2° phase:

dépose du magasin:
  • appuyer sur les deux poussoirs latéraux et séparer le magasin de la boîte de culasse,
   
 
Démontage complet:

Uniquement fait par l'armurier du corps qui seul disposait de l'outillage nécessaire, il consiste en quatre phases:
  • démontage du magasin.
  • dépose de la crosse, du fût et du garde-main,
  • dépose de l'extracteur,
  • dépose des autres éléments de l'arme.

1° phase:

démontage du magasin:
  • soulever la lame-ressort de son logement sur la porte du magasin et déposer l'ensemble élévateur-ressort,
  • soulever la lame-ressort de son logement sur l'élévateur et séparer l'élévateur du ressort,
 

2° phase:

dépose de la crosse, du fût et du garde-main:
  • dévisser la vis de queue de culasse et la déposer, séparer le pontet et la crosse de l'ensemble canon-boîte de culasse,
  • dévisser la vis d'embouchoir et la déposer, séparer l'embouchoir du reste de l'arme,
  • dévisser la vis de grenadière et la déposer, séparer la grenadière du reste de l'arme,
  • séparer le fût et le garde-main du reste de l'arme,
 


3° phase:

dépose de l'extracteur:
  • placer une lame de tournevis sous la griffe de l'extracteur, écarter la griffe vers l'extérieur puis la soulever, séparer l'extracteur de la culasse,


4° phase:

dépose des autres éléments de l'arme:
  • dévisser les vis de la plaque de couche et les déposer, séparer la plaque de couche du bois,
  • dévisser les vis de la barette de crosse et les déposer, séparer la barette de crosse du bois,



fin du démontage complet:


Remontage complet:

Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage...


VI) Accessoires:

  • 1 bretelle en cuir,


  
bretelle type Berthier montée après-guerre:
bretelle MAS 36:

  • 1 baïonnette, portée en permanence sur l'arme, elle est mise en place par retournement. Sa lame est cruciforme.
 
 
baïonnette au canon:

 
 
baïonnette du 1° type (pas de trou sur le corps de baïonnette):

ou


 
baïonnette du 2° type (présence d'un trou sur le corps de baïonnette):
 
  • 1 couvre-culasse en toile et cuir,


couvre-culasse en toile:
couvre-culasse en toile monté:


couvre-culasse en toile et cuir:
couvre-culasse en toile et cuir monté:

  • 1 lavoir de nettoyage,

lavoir à ficelle type entre-deux guerres:

  • 1 burette d'huile,
 

  • 1 boîte à graisse,


vue des deux compartiments fermés:



vue des deux compartiments ouverts,
l'un contenait de la graisse d'arme
l'autre un mélange de graisse et de brique anglaise pilée
utilisé contre les tâches de rouille.
 
  • 1 brosse d'armes,


  • 1 guide technique,



notice Lavauzelle
(édition 1942):


notice Lavauzelle
(édition 1953):
guide technique sommaire
(édition 1954)
 

MAT1085 édition n°2
(édition n°2-1966)
guide technique MAT 1039
ex-MAT 1085 (édition n°3-1969):


guide technique MAT 1039
(édition n°4-1976):


  • 1 bretelle de suspension Mle 1892-14,

 
modèle en cuir noir
avec bouclerie en laiton:
modèle en cuir fauve
avec bouclerie en acier peint:

  • 2  paires de cartouchières, pouvant contenir 9 lame-chargeurs (mle 35-37) ou 6 lame-chargeurs (mle 1945 ou mle 50-53) soit une capacité totale d'emport de 90 à 60 cartouches,
 

  
 

 
mle 35-37 en cuir fauve
(porté avec l'équipement mle 1935)
en haut, une cartouchière gauche
en bas, une cartouchière droite
(d'un modèle précoce en cuir souple):
mle 1945 en cuir fauve:




mle 50-53 en toile:





  • 1 agrafe-support mle 1923 (uniquement pour les troupes portées ou motorisées), cette agrafe se glisse au ceinturon du côté droit de l'utilisateur au moyen du passant, la boucle en U est destinée à recevoir la crosse du fusil de façon à limiter les déplacements de l'arme,

  • 1 tromblon VB,




tromblon VB monté:

tromblon VB, dessin technique:

grenade VB,
(490 g de fonte, chargé à 60 g d'explosif)




utilisation:



VII) Divers:


  •  exemple de brelage équipé:



brelage équipé mle 35-37:
brelage équipé mle 45: