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Longueur de l'arme: |
1200 mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
(pas de baïonnette) |
Longueur du canon: |
727 mm |
Longueur de la ligne de mire: |
810 mm |
Hauteur: |
/ |
Poids à vide: |
4,900 kg |
Poids à vide
avec baïonnette: |
(pas
de baïonnette) |
Poids chargé: |
4,930 kg |
Poids chargé
avec baïonnette: |
(pas de baïonnette) |
Contenance du magasin: |
mono coup |
Calibre: |
8 mm |
Munition: |
8x50R |
Cartouche utilisée: |
mle 1932 N (balle à bout pointu en plomb
chemisé de cupro-nickel,charge de 3 g de poudre BPa 0,3) |
Rayures: |
4 à gauche
au pas de 240 mm (à confirmer, ces chiffres étant ceux
du canon du Lebel) |
Vitesse initiale (Vo): |
700 m/s |
Energie initiale (Eo): |
540 kg/m |
Vitesse pratique de tir: |
arme de compétition,
critère n'entrant pas en ligne de compte |
Portée pratique: |
200 m (hausse de combat ou
but en blanc) |
Portée utile maxi: |
? |
Pénétration: |
arme de compétition,
critère n'entrant pas en ligne de compte |
Perforation: |
arme de compétition,
critère n'entrant pas en ligne de compte |
Classification: |
arme individuelle
d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
arme de compétition |
Utilisation: |
tir aux distances
moyennes à longues |
Canon: |
rayé, chambre
pour étui tronconique à bourrelet |
Système moteur: |
action directe du tireur |
Système de fermeture: |
culasse calée à
verrou fixe |
Alimentation: |
manuelle, magasin mono
coup, introduction directe |
Système de détente: |
simple par détente-gâchette,
détente à double bossette |
Système de percussion: |
percussion rectiligne,
armé culasse fermée |
Extraction: |
extracteur à action
normale, lame ressort à griffe |
Ejection: |
fixe projetant, porté
par le mécanisme de détente |
Sécurités: |
au verrouillage par la
rampe hélicoïdale de la culasse |
Sûretés: |
levier bloquant la détente
(type FRF1) |
Appareils de pointage: |
hausse à dioptre, ajustable
en hauteur et direction, rabattable pour le transport |
guidon ajustable en hauteur et direction
sur rampe, protégé par un tunnel |
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Accessoires à la puissance
de feu: |
arme de compétition,
critère n'entrant pas en ligne de compte |
Baïonnette: |
sans |
Marquages: |
sur la boîte
de culasse (fabricant et modèle, matricule, calibre) |
sur le canon (année
de fabrication) à confirmer |
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Finition: |
arme entièrement
phosphatée sauf culasse mobile chromée |
Fabricants: |
Manufacture d'armes de St-Etienne
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Exemplaires fabriqués: |
environ 50 de 1947 à
1949 |
Période d'utilisation: |
de 1947 à ? |
Versions
et dérivés: |
néant |
Classification: |
1° catégorie |
Après la deuxième guerre
mondiale, alors que nos troupes s'entrainaient lors de leurs classes avec
des armes spécifiques (carabine MAS 45 ou fusil MAS 36 en .22 LR)
il n'existait pas d'arme officielle pour les compétitions de tir militaire.
Afin de réduire les coûts et d'obtenir rapidement une arme compétitive
il est demandé en janvier 1947 à la Manufacture d'armes
de St-Etienne de proposer un prototype en liaison avec l'Ecole nationale
de tir de Versailles. Prenant comme base la boîte de culasse éprouvée
du MAS 36 les ingénieurs y adjoignent un canon chambrant la cartouche
du Lebel, une culasse de MAS 36 adaptée au culot de la cartouche de
8x50R et des organes de visée de précision. Il est officiellement
adopté courant 1947 sous le nom de fusil MAS 1947. La Manufacture
d'armes de St-Etienne en sera le seule fabricant et vu le nombre
limité de tireurs participants aux compétitions, seuls une
cinquantaine d'exemplaires seront construits. Il sera remplacé dans
les années 70 par le FSA 49-56 MSE et dès lors écarté
des compétitions. Il n'en reste que très peu et c'est sans
aucun doute la variante la plus rare du système MAS 36. |
Le MAS 47 comprend six parties: l'ensemble
canon-boîte de culasse, la culasse, le pontet, le
magasin, le bois et les garnitures. L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la boîte de culasse. Le canon porte le guidon. Il existe 3 guidons différents permettant d'affiner le réglage:
La boîte de culasse porte la hausse, du type à dioptre, elle est rabattable pour le transport. Cette hausse est réglable en hauteur et en direction:
La boîte de culasse
comporte un faux magasin en tôle, il est amovible et obture le logement
devenu inutile du magasin d'origine qui recevait un clip. En effet, la boîte
de culasse est toujours celle du MAS 36 "de guerre".
pour mémoire schéma de la culasse du MAS 36 d'origine
Le bois est en deux pièces (en noyer): le fût et la crosse, ils ne sont pas démontable par l'utilisateur:
Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, de la plaque de couche et des battants de bretelle:
La boîte de culasse comporte du côté gauche le marquage du modèle précédé des intitiales de la Manufacture d'armes de St-Etienne et le numéro matricule non précédé d'une lettre de série comme sur les armes réglementaires "de guerre". Sur le côté droit est inscrit le calibre et le type de cartouches à utiliser (modèle 1932N donc initiallement un type de cartouche à balle lourde utilisée dans les mitrailleuses de forteresse).
Autres marquages du numéro matricule:
La crosse ne comporte plus sur sa face droite comme sur les armes de guerre de macaron où est inscrit à froid le mois et l'année de fabrication ainsi que l'initiale de la manufacture. |
Le tireur était autorisé
à démonter son arme partiellement.
L'entretien courant consistait à nettoyer le canon
avec la baguette de nettoyage et à déposer et
nettoyer la culasse. Lors des nettoyages plus poussés il
pouvait démonter la culasse et le faux-magasin. Démontage pour nettoyage sommaire: dépose de la culasse (même procédure que sur le MAS 36):
Démontage pour nettoyage complet: Il consiste en deux phases:
dépose du magasin:
Uniquement fait par l'armurier du corps qui seul disposait de l'outillage nécessaire, il consiste en trois phases:
1° phase: dépose de la crosse et du fût:
2° phase:
dépose de l'extracteur:
NB: ici sur une culasse de MS 36 4° phase: dépose des autres éléments de l'arme:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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