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ACCUEIL |
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LES ARMES |
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INDEX GENERAL |
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LEXIQUE |
Longueur
de l'arme: |
348 mm |
Longueur
du canon: |
200 mm |
Longueur
de la ligne de mire: |
192 mm |
Hauteur: |
202 mm |
Poids à
vide: |
1,230 kg |
Poids chargé: |
/ |
Contenance
du magasin: |
/ (mono coup chargement par le canon) |
Calibre: |
17,6 mm (mle 1822T) 17,7 mm (mle 1822T bis) |
Munition: |
balle sphérique en plomb de 17 mm (mle 1842) puis
de 16,7 mm (mle 1848) , poudre encartouchée (charge:
3 g) pour le 1822T |
balle oblongue en plomb de 17
mm (mle 1857) puis 17,2 mm (mle 1863), poudre encartouchée
(charge: 2 g) pour le 1822T bis |
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Rayures: |
4 à droite au pas de 500 mm |
Vitesse
initiale (Vo): |
180 m/s |
Energie
initiale (Eo): |
/ |
Vitesse
pratique de tir: |
2 à 3 coups/min |
Portée
pratique: |
10 à 15 m environ |
Portée
maxi: |
/ |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme de poing |
Subdivision: |
pistolet de cavalerie |
Utilisation: |
combat rapproché |
Canon: |
lisse (1822T), rayé (1822T bis), chargement
par la bouche |
Système
moteur: |
/ |
Système
de fermeture: |
culasse vissée à demeure sur le
canon |
Alimentation: |
manuelle, charge de poudre encartouchée
et balle en plomb |
Système
de détente: |
simple par détente et gâchette |
Système
de percussion: |
percussion circulaire, platine extérieure |
Extraction: |
/ |
Ejection: |
/ |
Sécurités: |
par cran de demi-armé |
Sûretés: |
par cran de demi-armé |
Appareils
de pointage: |
cran de mire et guidon |
Accessoires
à la puissance de feu: |
/ |
Marquages: |
sur la queue de culasse (modèle) |
sur la platine (fabricant) |
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Finition: |
polie blanc sauf garnitures en laiton |
Fabricants: |
Manufacture Royale puis Impériale de Chatellerault |
Manufacture Royale
puis Impériale de Maubeuge |
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Manufacture Royale puis
Impériale de St-Etienne |
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Manufacture Royale puis
Impériale de Tulle |
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Manufacture Royale puis
Impériale de Mutzig |
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Manufacture Royale de Charleville |
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Exemplaires
fabriqués: |
? |
Période
d'utilisation: |
de 1847 à 1874 environ |
Versions
et dérivés: |
modèle 1822T de marine |
Classification: |
8° catégorie |
Dérivé
du pistolet modèle 1822, le modèle 1822T incorpore dans
sa composition une avancée technologique majeure pour l'époque,
la mise de feu par capsule appelée également mise de feu
à percussion. Cette transformation s'opère dans le milieu
du 19° siècle et modifie radicalement la silhouette des armes de
poing utilisées alors. L'arme modifiée ne change pas de nom,
on se contente d'apposer un T à la suite du modèle, ce qui
donne dans le cas présent pistolet modèle 1822T pour transformé.
La principale modification porte sur la platine, l'ancien chien à
silex est supprimé et remplacé par un nouveau chien dont la
tête est déportée sur la gauche. Le bassinet et la batterie
sont également supprimés et l'emplacement du bassinet est bouché
par une pièce d'acier rapportée. Une masselotte soudée
sur le canon remplace l'ancienne lumière dont l'emplacement est bouché.
Le reste des garnitures du 1822 à silex est conservé tel quel,
cela permet également d'obtenir une arme moderne à moindre
frais. Le canon est par contre alésé au calibre de 17,6 mm et
on indique ce changement de calibre par l'inscription C de 17,6 sur le côté
du canon. Enfin une hausse fixe et un guidon sont fixés sur le canon,
accessoires bien inutiles d'ailleurs quand on sait que la vocation de ce
type d'arme est le tir à bout portant voire à bout touchant.
Au début du second Empire la cavalerie se renforce en effectifs et il faut fournir à ces troupes des armes de poing en conséquence, or, le nombre d'armes transformées n'étant pas suffisant, il faut donc fabriquer des armes neuves. Afin de simplifier cette fabrication on décide d'opérer quelques modifications qui toucheront principalement le canon. La masselotte n'est plus soudée sur le canon comme avec les armes transformées mais elle est directement venue de forge, de même on ne retrouve plus la trace de l'ancien bassinet bouché puisque la platine est dorénavant construite sans cette accessoire. Dernier détail, l'embase du pontet est simplifiée. A partir de 1860 une dernière modification intervient sur les pistolet modèle 1822T il s'agit de la mise en rayure du canon. On profite de cette modification pour alésé à nouveau le canon qui passe à 17,7 mm et on indique ce changement de calibre par l'inscription C de 17,6 A sur le côté du canon, A pour alésé. Le guidon adopte une embase circulaire qui permet de reconnaitre du premier coup d'oeil les armes mises au standart 1822T bis. La baguette est changée car dorénavent les cartouches fournies avec le pistolet sont celles du fusil et la charge de poudre est bien evidemment inadaptée. Le godet de la baguette sert donc de mesure pour ôter l'excédent de poudre de la cartouche avant utilisation dans le pistolet. On peut donc distinguer 2 armes du système 1822T: * les pistolets modèle 1822 anciennement à silex transformés à percussion, * les pistolets modèle 1822T construits neufs. La transformation T bis s'applique donc à ces deux modèles. Dernière arme de poing mono-coup de la cavalerie le 1822T bis fut remplacé par une arme moderne, le révolver modèle 1873 qui fera la longue carrière qu'on lui connait. |
Comme la
plupart des armes de poing de l'époque il comprend quatre
parties: l'ensemble canon-culasse, la platine, le bois, les garnitures.
Le canon comporte les organes de visée:
NB: les deux trous visibles sur la crosses sont les trace de fixation d'une plaque inventaire. Les garnitures sont constituées de l'embouchoir, du pontet et de la calotte de crosse:
Le côté extérieur de la platine
comporte le marquage du fabricant:
Le côté latéral
gauche du canon comporte le marquage de l'année de
fabrication. Figurent également différents poinçons
de réception:
Autres marquages:
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Démontage
pour nettoyage sommaire: Le soldat ne disposant pas d'outils adéquats n'était pas autorisé, à priori, à démonter son arme même sommairement. L'entretien courant consistait donc à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à nettoyer la tête du chien et la cheminée des résidus de poudre. Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en deux phases:
dépose de la platine:
Séparation de l'ensemble canon-culasse du bois:
dépose des autres éléments de l'arme:
Fin de la 1° phase:
2° phase: démontage de la platine:
Remontage complet: Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
ici baguette de 1822T: ici baguette de 1822T bis avec son godet caractéristique:
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