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Longueur de l'arme: |
945 mm |
Longueur de
l'arme avec baïonnette: |
1345 mm |
Longueur du canon: |
450 mm |
Longueur de la ligne de mire: |
352 mm |
Hauteur: |
/ |
Poids à vide: |
3,250 kg |
Poids chargée: |
3,405 kg |
Poids chargée avec
baïonnette: |
3,830
kg |
Contenance du magasin: |
5 cartouches mais le clip à
3 cartouches peut être utilisé |
Calibre: |
8 mm |
Munition: |
8x50R |
Cartouches utilisées: |
idem Lebel |
Rayures: |
4 à gauche au pas de 240 mm |
Vitesse initiale (Vo): |
637 m/s avec la balle D |
Energie initiale (Eo): |
225 kg/m |
Vitesse pratique de tir: |
20 à 25 coups/min |
Portée pratique: |
200 m (hausse de combat ou but en
blanc) |
Portée utile maxi: |
2000 m |
Pénétration: |
50 cm de terre et 40 cm de sapin à 400
m avec la balle D |
Perforation: |
1 mm de plaque d'acier chromé à
400 m avec la balle D |
Classification: |
arme individuelle d'épaule,
non automatique |
Subdivision: |
mousqueton d'artillerie |
Utilisation: |
tir aux distances moyennes à
longues |
Canon: |
rayé, chambre pour étui
bouteille à bourrelet |
Système moteur: |
action directe du tireur |
Système de fermeture: |
culasse calée à verrou fixe |
Alimentation: |
manuelle, magasin intégré à
pile unique type Mannlicher |
Système de détente: |
simple par détente-gâchette |
Système de percussion: |
percussion rectiligne |
Extraction: |
extracteur à action normale, lame
ressort à griffe |
Ejection: |
fixe projetant, porté par la boîte
de culasse |
Sécurités: |
au verrouillage par la rampe hélicoïdale
de la culasse |
Sûretés: |
/ |
Appareils de pointage: |
hausse d'origine pour balle M: à
curseur sur rampe (200-1000 m) et planchette (1200-2000 m)
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hausse
mle 1898 pour balle D: à curseur sur rampe (200-1000 m)
et planchette (1200-2400 m) |
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guidon rectangulaire sur embase |
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Accessoires à la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
sabre-baïonnette modèle
1892 et dérivés |
Marquages: |
sur la boîte de culasse (fabricant
et modèle) |
sur le canon (matricule, année
de fabrication) |
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Finition: |
entièrement bronzé sauf la
culasse et la plaque de couche |
Fabricants: |
Manufacture d'armes de Châtellerault |
Manufacture d'armes de St-Etienne |
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Manufacture d'armes de Tulle |
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Continsouza
à Paris (entreprise civile) |
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Delaunay
Belleville (entreprise civile) |
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Exemplaires fabriqués: |
? de 1916 à ? |
Période d'utilisation: |
de 1916 à 1985 environ |
Versions et dérivés: |
mousqueton d'artillerie Mle 1916 de théorie |
Classification: |
1° catégorie |
En mars 1916 le fusil 07/15 est modifié afin d'augmenter
la capacité de son magasin. Le "nouveau" fusil prend l'appellation
de fusil Mle 07/15 M16 lorsque l'on modifie un 07/15 "ancien" et
de fusil Mle 1916 lorsque l'arme est neuve. Cette modification va être appliquée vers la fin de la même année au mousqueton Mle 1892 et là aussi l'appellation sera Mle 1892 M16 lorsque l'on modifie un Mle 1892 "ancien" et de mousqueton Mle 1916 lorsque l'arme est neuve. La modification porte sur l'augmentation de la capacité du magasin qui passe passe de 3 à 5 cartouches. Un carter de protection en tôle est rajouté sous la boîte de culasse, le galet de roulement du mécanisme est transformé, la plaque de couche en acier est remplacée par une autre en tôle, le battant de crosse est remplacé par une barette sur le côté gauche de la crosse et un garde-main est rajouté. De plus le clip en lui-même est nouveau (voir photos plus bas). Les 1° dotation n'arriveront dans les corps de troupe qu'en 1917 et donc le mousqueton le plus courant à cette époque restera le Mle 1892. Par la suite le mousqueton Mle 1916 subira quelques modifications, en particulier en 1920 lorsque le cran de mire en V est remplacé par un cran de mire trapézoïdal, en 1927 lorsque la baguette de nettoyage est supprimée et son logement obturé par une pièce de bois, et à partir de 1932 par le réalésage de la chambre et le renforcement du ressort de percuteur suite à l'adoption de la balle N. Le mousqueton Mle 1916 équipera la majorité de nos armées en compagnie de son grand frère le fusil Mle 1916 et de son aîné le 07/15. Il était l'arme de dotation des artilleurs, cavaliers, personnels du Génie, mitrailleurs, chasseurs alpins et équipera aussi la Marine. La défaite puis le reéquipement en armes US de l'après guerre amènera son retrait, d'autant plus que des armes francaises plus modernes (MAS 36, FSA 49...) faisaient également leur entrée en scène. Il subsistera encore en Indochine et en Algérie puis équipera la gendarmerie et les douanes. Il continuera un temps sa carrière au sein des CRS et des établissements pénitenciaires puis sera remplacé par l'AMD 5,56 entre autres. |
Le "mousqueton 1916" comprend cinq parties: l'ensemble
canon-boîte de culasse, la culasse, le pontet-magasin, le
bois et les garnitures. L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la boîte de culasse:
La boîte de culasse comporte un tenon de recul à sa partie inférieure arrière:
La boîte de culasse
comporte un éjecteur fixe situé sur le passage de la culasse:
Lorsque le clip est plein ou partiellement vide, l'action sur l'arrêtoir de chargeur (culasse ouverte...) fait s'éjecter le clip par le haut sous l'action du ressort d'élévateur. Lorsque le clip est vide, l'action sur l'arrêtoir de chargeur fait s'éjecter le clip par gravité par le bas.
différences entre le pontet-magasin du mousqueton
mle 1892 et celui du mousqueton mle 1916:
Le bois est en deux pièces, la crosse et le garde-main:
Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, de la barette de crosse et de la plaque de couche:
Le côté gauche de la boîte de culasse comporte le marquage du fabricant et celui du modèle:
La partie gauche du canon comporte le marquage du numéro matricule précédé d'une lettre de série (lettre A, B ou C pour Châtellerault, lettre F, G, H, K, L, M, N, P ou Q pour St-Etienne et lettre R, S ou T pour Tulle) et la partie droite l'année de fabrication (ou de recanonnage):
La partie supérieure du
tonnerre peut comporter une lettre indiquant le type de balle
utilisée:
Autres marquages:
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Démontage sommaire: Le soldat n'était autorisé à démonter son arme que sommairement. L'entretien courant consistait à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à déposer et nettoyer la culasse. dépose de la culasse:
Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en six phases:
dépose de l'ensemble pontet-magasin:
3° phase: séparation de l'ensemble canon-boîte de culasse du bois:
4° phase: dépose des autres éléments de l'arme:
5° phase: démontage de la culasse:
6° phase: démontage de l'ensemble pontet-magasin:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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