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Mousqueton d'artillerie Mle 1886 M93 R35: Mousqueton de cavalerie Mle 1886 M93 R35: |
Longueur de
l'arme: |
960 mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
1310 mm |
Longueur du
canon: |
450 mm |
Longueur de
la ligne de mire: |
352 mm |
Hauteur: |
/ |
Poids à
vide: |
3,760 kg |
Poids chargée: |
3,842 kg (arme approvisionnée à 3 cartouches) |
Contenance
du magasin: |
3 cartouches (5 avec une cartouche dans l'auget
et éventuellement une en chambre) |
Calibre: |
8 mm |
Munition: |
8x50R |
Rayures: |
4 à gauche au pas de 240 mm |
Vitesse initiale
(Vo): |
600 m/s |
Energie initiale
(Eo): |
225 kg/m |
Vitesse pratique
de tir: |
8 à 10 coups/min |
Portée
pratique: |
200 m (hausse de combat ou but en blanc) |
Portée
utile maxi: |
2400 m |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
fusil d'infanterie |
Utilisation: |
tir aux distances moyennes à longues |
Canon: |
rayé, chambre pour étui tronconnique
à bourrelet |
Système
moteur: |
action directe du tireur |
Système
de fermeture: |
culasse calée à verrou fixe |
Alimentation: |
manuelle, magasin intégré du type tubulaire |
Système
de détente: |
simple par détente-gâchette, détente
à double bossette |
Système
de percussion: |
percussion rectiligne, armé culasse fermée |
Extraction: |
extracteur à action normale, lame ressort à
griffe |
Ejection: |
fixe projetant, porté par la boîte de culasse |
Sécurités: |
au verrouillage par la rampe hélicoïdale de
la culasse |
Sûretés: |
aucune (position de sûreté: chambre vide,
une cartouche dans l'auget) |
Appareils de
pointage: |
hausse mle 1920A: à curseur sur rampe (200-1000 m)
et planchette (1200-2400 m) |
guidon rectangulaire
sur embase |
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Accessoires
à la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
épée-baïonnette
du Lebel raccourcie |
Marquages: |
sur la boîte de culasse (fabricant et modèle) |
sur
le canon (matricule, année de fabrication) |
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Finition: |
entièrement laqué noir (quelquefois phosphaté)
sauf la culasse (polie blanc) et le canon (bronzé) |
Fabricants: |
Manufacture d'armes
de Tulle (maître d'oeuvre) |
SACM (Société
Alsacienne de Construction Mécanique) à CHOLET (canons
et hausses) |
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Exemplaires
fabriqués: |
25 000 environ de 1936 à 1939 |
Période
d'utilisation: |
de 1936 à 194? |
Versions et
dérivés: |
/ |
Classification: |
1° catégorie |
Dans l'entre
deux guerre un essai de rajeunissement du Lebel fut tenté afin de
l'adapter à la cartouche de 7,5x58, l'arme qui aurait pu être
adopté sous l'appellation officielle de fusil d'infanterie
Mle 1886 M93 M27 ne rencontra pas le succès en raison de son coût
prohibitif et au final elle fut abandonnée. La manufacture d'armes de Tulle proposa une modification moins radicale consistant en un simple raccourcissement de l'arme. La munition originelle fut gardée ainsi que la baïonnette qu'on se contenta de raccourcir à 0,35 cm. Le canon est donc amputé de quelques 35 centimètres, le fût et le magasin suivent le même chemin ce qui ramène la capacité d'emport de munitions à seulement 3 cartouches...certes l'arme est raccourcie, elle y gagne en élégance et en maniabilité mais sa capacité réduite en munition et sa munition désuette nous font faire un pas en arrière alors qu'en 1936 les USA sont en train d'adopter leur Garand et ses 8 cartouches... Le mousqueton R35 sera fourni en deux version, la première est équipé d'un battant de crosse comme le Lebel de base, elle équipera les artilleurs ou le Train des équipages, la seconde est équipé d'une barette de crosse comme le MAS 36, elle équipera les troupes montées. La manufacture d'armes de Tulle sera maître d'oeuvre de la transformation mais elle sous traitera la fourniture des canons (4000) et des hausses (25 000) à la Société Alsacienne de Construction Mécanique de CHOLET. Ces armes n'ont pas pour vocation d'équiper des troupes de premières lignes, elles vont donc être affectées en partie aux troupes d'Afrique du Nord ainsi qu'à certaines troupes de Métropole. On en trouve encore aux mains des troupes d'armistice mais bien vite ce rejeton du Lebel sera relegué dans les magasins d'armes pour ne plus en ressortir qu'au moment de la réforme... |
Le "mousqueton
R35" comprend cinq parties: l'ensemble canon-boîte de culasse, la
culasse, le pontet-magasin, le bois et les garnitures. L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieure la boîte de culasse. Le canon porte les organes de visée et le tenon de baïonnette, la hausse est du type à rampe et curseur (modèle 1920A donc celle du mousqueton mle 1916 du 3° type) et le guidon est fixe.
La boîte de culasse comporte sur son côté
gauche l'éjecteur:
Le bois est en trois pièces, la crosse, le fût et le garde-main:
Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, de la plaque de couche et du battant de crosse:
Le côté gauche de la boîte de culasse comporte le marquage du fabricant et celui du modèle:
La partie avant du tonnerre comporte le marquage du numéro matricule (à gauche) et de l'année de fabrication (à droite):
Autres marquages:
La plupart des pièces comportent différents poinçons de réception, en général une lettre, parfois couronnée, entourée d'un cercle. |
Démontage
sommaire: Le soldat n'aurait été autorisé à démonter son arme que sommairement. L'entretien courant aurait donc consisté à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à déposer et nettoyer la culasse et le magasin. 1° phase: dépose de la culasse:
Il consiste en trois phases:
démontage de la culasse:
2° phase: dépose de l'ensemble pontet-magasin:
3° phase: dépose du fût:
Démontage complet: Uniquement fait par l'armurier du corps qui seul disposait de l'outillage nécessaire, il consiste en trois phases:
1° phase: dépose de la crosse:
2° phase:
dépose des autres éléments de l'arme:
3° phase: démontage de l'ensemble pontet-magasin:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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