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mousqueton d'artillerie modèle 1866-74 ou modèle 1866-74 M80: mousqueton d'artillerie modèle 1874 ou modèle 1874 M80: |
Longueur de l'arme: |
995 mm |
Longueur
de l'arme avec baïonnette: |
1567 mm |
Longueur du canon: |
490 mm |
Longueur de la ligne de mire: |
/ |
Hauteur: |
/ |
Poids à vide: |
3,200 kg |
Poids chargée: |
3,244 kg |
Poids chargée
avec baïonnette: |
3,879kg |
Vitesse initiale (Vo): |
? avec la balle mle
1879 |
?
avec la balle mle 1879-93 |
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Energie initiale (Eo): |
? |
Portée pratique: |
150 m (hausse de combat ou but en blanc) |
Portée utile maxi: |
1200 m |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule,
non automatique |
Subdivision: |
mousqueton d'artillerie |
Appareils de pointage: |
à curseur sur rampe (150-400 m) et
planchette (500-1200 m) |
guidon triangulaire sur embase |
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Baïonnette: |
sabre-baïonnette modèle
1866 |
Finition: |
bronzé sauf la culasse qui est polie blanc
et les garnitures qui sont en laiton |
Exemplaires fabriqués: |
? |
Période d'utilisation: |
de 1874 à 1940 environ |
Versions et dérivés: |
/ |
Tout comme le système Chassepot le système GRAS
eut des dérivés spécifiques destinés à
équiper les différentes branches de nos armées.
Le mousqueton d'artillerie 1874 équipera donc comme son nom l'indique
les personnels de l'artillerie. Ces personnels étant par
définition en arrière des lignes il n'est pas nécessaire
de les équiper d'un fusil d'infanterie, d'autant plus que
la longueur et le poids du Gras sont un handicap pour des servants
ayant déjà de lourds fardeaux à transporter. L'approvisionnement des armes aux corps de troupes se fera comme pour le fusil d'infanterie de trois manières: Mle 1866-74T: transformation du fusil Chassepot par rechambrage, le canon de l'arme est encore en bon état, il est procédé à l'alésage de la chambre et une pièce cylindrique est emmanchée à force dans cette alésage, la chambre étant auparavant usinée aux côtes de la cartouche métallique. Un poincon T est apposé sur le pan supérieur de la boîte de culasse mais cette prescription est parfois négligée et le seul moyen de reconnaitre alors un 1866-74T est de regarder par la chambre, il est alors possible de distinguer le raccordement de la nouvelle chambre au canon. Mle 1866-74N: transformation du fusil Chassepot par recanonnage, le canon de l'arme est en mauvais état, il est procédé à son échange complet et au fraisage du logement de l'extracteur sur la boîte de culasse. Un poincon N est apposé sur le pan supérieur de la boîte de culasse mais là aussi cette prescription est parfois négligée. Dans les deux cas la culasse est remplacée et matriculée, l'arme est bronzée, la hausse est remplacée, la baguette de nettoyage est modifiée et un taquet destinée a recevoir la partie filetée de la baguette est brasé sur l'embase avant du pontet. Mle 1874 "pur": arme construite neuve. Le mousqueton d'artillerie subira peu de modifications, la principale a lieu en 1880 lorsqu'à la suite d'incidents de tir suite à des ruptures de culots et la projection de gaz brulants au visage des tireurs il est décidé de fraiser une saignée dans la boîte de culasse et d'agrandir celle déjà existante sur la culasse. Cette modification sera en principe appliquée à toutes les armes du système mais certaines y échapperont. Par contre le mousqueton d'artillerie ne subit jamais la modification de 1914 appliquée aux fusils d'infanterie (rechambrage en 8 mm Lebel). Suite à l'adoption du mousqueton mle 1892, les mousquetons mle 1874 seront retirés des premières lignes, ils rejoindront les dépôts pour en ressortir quelques années plus tard, en 1914, afin d'équiper les soldats en arrière du front. Ils équiperont certaines troupes de seconde ligne en 1940, on peut ainsi en apercevoir sur certaines photographies aux mains de soldats gardant des carcasses d'appareils allemands abattus. La défaite amènera leurs retraits et ils prendront le chemin des magasins pour n'en ressortir qu'à l'heure de la réforme. |
Le mousqueton d'artillerie mle 1874 comprend cinq
parties: l'ensemble canon-boîte de culasse, la culasse, le pontet-magasin,
le bois et les garnitures. L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la boîte de culasse. Le canon porte les organes de visée et le tenon de baïonnette, la hausse est du type à rampe et curseur et le guidon est fixe.
La boîte de culasse est entaillée d'une saignée permettant le passage de la culasse mobile. Le levier d'armement est coudé contrairement à celui du fusil d'infanterie qui est droit.
La boîte
de culasse comporte en sa partie inférieure une vis-éjecteur:
Le bois est en une seule pièce:
Les garnitures, en laiton, sont constituées des fixations du canon au bois, du pontet et de la plaque de couche, vient s'y ajouter le battant de crosse qui est en fer:
Le côté gauche de la boîte de culasse comporte le marquage du fabricant et celui du modèle:
La partie gauche du canon comporte le marquage du numéro matricule précédé d'une lettre de série (lettre A, B ou C pour Châtellerault, lettre F, G, H, K, L, M, N, P ou Q pour St-Etienne et lettre R, S ou T pour Tulle) et la partie droite l'année de fabrication (ou de recanonnage):
Autres marquages du
numéro matricule:
La plupart des pièces comportent différents poinçons de réception, en général une lettre, parfois couronnée, entourée d'un cercle. |
Démontage sommaire: Le soldat n'était autorisé à démonter son arme que sommairement. L'entretien courant consistait à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à déposer et nettoyer la culasse. dépose de la culasse:
Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en quatre phases:
séparation de l'ensemble canon-boîte de culasse du bois:
3° phase: dépose des autres éléments de l'arme:
4° phase: démontage de la culasse:
fin du démontage complet.
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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