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Longueur de
l'arme: |
1420 mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
/ |
Longueur du
canon: |
1027 mm |
Longueur de
la ligne de mire: |
/ |
Hauteur: |
/ |
Poids à
vide: |
3,790 kg |
Poids avec
baïonnette: |
4,119 kg |
Contenance
du magasin: |
/ (mono coup chargement par le canon) |
Calibre: |
17,1 mm |
Munition: |
balle ronde en plomb de 16,54 mm (poids: 27,19 g), poudre
encartouchée (charge: 12,24 g) |
Rayures: |
sans |
Vitesse initiale
(Vo): |
420 m/s |
Energie initiale
(Eo): |
/ |
Vitesse pratique
de tir: |
3 coups/min environ |
Portée
pratique: |
250 m |
Portée
utile maxi: |
1000 m |
Pénétration: |
4,6 cm de sapin à 250 m |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
fusil d'infanterie |
Utilisation: |
tir aux distances moyennes à longues |
Canon: |
chargement par la bouche |
Système
moteur: |
/ |
Système
de fermeture: |
culasse vissée à demeure sur le
canon |
Alimentation: |
manuelle, charge de poudre encartouchée
et balle en plomb |
Système
de détente: |
simple par détente et gâchette |
Système
de percussion: |
percussion circulaire, platine extérieure
|
Extraction: |
/ |
Ejection: |
/ |
Sécurités: |
/ |
Sûretés: |
cran de demi-armé |
Appareils de
pointage: |
guidon sur embase, pas de cran de mire |
Accessoires
à la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
modèle
an IX |
Marquages: |
sur la platine (fabricant) |
sur
le canon (date de fabrication) |
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Finition: |
canon bronzé en couleur d'eau |
Fabricants: |
Manufacture Royale de Versailles (446 exemplaires fabriqués
en 1817) |
Manufacture Royale de Saint-Etienne
(1132 exemplaires fabtiqués de 1817 à 1818) |
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Exemplaires
fabriqués: |
1578 |
Période
d'utilisation: |
de 1817 à 1830 |
Versions et
dérivés: |
/ |
Classification: |
8° catégorie |
Dérivé
du fusil de garde du corps du Roi premier modèle 1814, le fusil
deuxième modèle 1816 en est une version simplifiée,
en particulier aux niveau du décor des garnitures. Louis XVIII, en
effet, lors de la Restauration décida de réduire les dépenses
liées à sa maison militaire. Les effectifs des deux maisons
militaires, celles du Roi et celles de son frère (Monsieur, comte
d'Artois et futur Charles X) étaient de 2200 hommes. Il est donc vraisemblable
que des exemplaires du fusil du premier type aient été réemployés
afin de compléter les fusils du 2ème type fabriqués
à seulement 1578 exemplaires. Le fusil de garde du corps du Roi modèle
1816 est dérivé indirectement du système an IX, il a
la taille du fusil de voltigeur mais le calibre du mousqueton (17,1 mm),
il comporte par contre une innovation intéressante. En effet sa platine
(du type mousqueton de cavalerie an IX) reçoit un système de
tambour rotatif permettant de maintenir au sec la poudre d'amorçage
quelque soit le temps. Ce système fut mis au point par Edmé
Régnier et breveté en 1781. On retrouve ce système sur
les fusils de la Garde du directoire et sur certains fusils donnés
en récompense pour bravoure (fusils dits d'honneur). Arme de combat
avant tout il ne s'embarrasse pas de fioritures excessives, son système
de bassinet à tambour étant même une vraie innovation.
C'est une très belle arme, simple et de bon goût qui équipera
la garde rapproché du Roi jusqu'à la dissolution des Gardes
du corps en 1830. Dernière arme d'épaule de la royauté
il fut bien plus le témoin des grands défilés
et des prises d'armes à la cour que des champs de bataille. |
Identique au
Mle 1816, hormis la platine, il comprend quatre parties: l'ensemble
canon-culasse, la platine, le bois, les garnitures. L'ensemble canon-culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la culasse.
La platine se fixe dans le bois au moyen de deux vis traversant le dit-bois et venant de la contre-platine. Elle est particulière au modèle car comportant un couvre bassinet rotatif:
Le bois est en une seule pièce, il est entaillé dans sa partie inférieure d'une saignée pour le passage de la baguette de nettoyage:
Les garnitures en laiton sont constituées des fixations du canon au bois, du pontet et de la plaque de couche:
Le côté extérieur
de la platine comporte le marquage du fabricant:
Le canon comporte le marquage de l'année de fabrication précédée d'une lettre. Figurent également le marquage MR (Manufacture Royale):
La plupart des pièces comportent différents poinçons de réception, en général une lettre, parfois couronnée, entourée d'un cercle.
Les différents constituant de l'arme comporte des entailles. Ces repères permettaient au monteur de l'arme de retrouver les pièces ayant été parfaitement ajustées auparavant et de les monter sur l'arme en final:
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Démontage
sommaire: Le soldat ne disposant pas d'outils adéquats n'était pas autorisé, à priori, à démonter son arme même sommairement. L'entretien courant consistait donc à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à nettoyer la tête du chien et le bassinet des résidus de poudre. L'orifice de la lumière devait être également surveillé car sujet à encrassement. Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en deux phases:
Séparation de l'ensemble canon-culasse du bois:
dépose des autres éléments de l'arme:
Fin de la 1° phase:
2° phase: démontage de la platine:
démontage de l'ensemble sous-garde-pontet:
Fin de la 1° phase:
NB: sur cette vue la platine n'a pas érté démontée entièrement Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
![]() NB: ici bretelle d'un fusil modèle 1777 corrigé an IX
baïonnette au canon:
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