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modèle 1840: |
modèle 1840 allégé: |
Longueur
de l'arme: |
1271 mm |
Longueur
du canon: |
810 mm |
Longueur
de la ligne de mire: |
/ |
Hauteur: |
/ |
Poids à
vide: |
5,207 kg |
Poids avec baïonnette (modèle 1840 allégé): |
environ 6 kg |
Contenance
du magasin: |
/ (mono coup chargement par le canon) |
Calibre: |
20,5 mm |
Munition: |
balle ronde en plomb, poudre encartouchée (charge:
6,25 g),amorçage par capsule |
Rayures: |
6 à droite au pas de 8120 mm (8,12 m....) |
Vitesse initiale
(Vo): |
377 m/s |
Energie initiale
(Eo): |
/ |
Vitesse pratique
de tir: |
? |
Portée
pratique: |
250 m |
Portée
utile maxi: |
600 m |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
fusil de rempart |
Utilisation: |
tir aux distances moyennes |
Canon: |
rayé, chargement par la bouche |
Système
moteur: |
/ |
Système
de fermeture: |
culasse vissée à demeure sur le canon |
Alimentation: |
manuelle, charge de poudre encartouchée
avec sabot en bois calepiné et balle en plomb |
Système
de détente: |
simple par détente et gâchette |
Système
de percussion: |
percussion circulaire, platine extérieure
modèle 1840 |
Extraction: |
/ |
Ejection: |
/ |
Sécurités: |
/ |
Sûretés: |
cran de demi-armé |
Appareils
de pointage: |
guidon sur embase, hausse à cran de mire/oeilleton
fixe (150 et 250 m) et mobile (300 à 600 m) |
Accessoires
à la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
sans
pour le modèle 1840 et avec pour le 1840 allégé (sabre-baïonnette
modèle 1840) |
Marquages: |
sur la platine (fabricant) |
sur
le canon (date de fabrication) |
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Finition: |
polie |
Fabricants: |
Manufacture Royale de Chatellerault |
Manufacture Royale de Mutzig |
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Exemplaires
fabriqués: |
? |
Période
d'utilisation: |
de 1840 à 18?? |
Versions et
dérivés: |
fusil de rempart modèle 1840 du deuxième type
dit "allégé" |
Classification: |
8° catégorie |
Le principe
des fusils de rempart est celui d'une arme de gros calibre, complémentaire
de l'artillerie, ne servant que sur des points fixe d'où l'utilisation
fréquente de supports (fourches ou pivots comme sur le fusil de rempart
modèle 1831). Avec le fusil de rempart modèle 1838 la longueur
du canon a été ramené à des proportions normales,
environ 80 centimètres (celui du fusil de rempart modèle 1831
faisait 1m20 de long) il n'est donc plus nécessaire d'utiliser un mode
de chargement spécifique (le chargement du fusil de rempart modèle
1831 se faisait par l'arrière au moyen d'une chambre mobile bloquée
par un coin). Les fusils de rempart mle 1838, 1840 et 1842 se chargeront donc
classiquement par la bouche. Dérivé de la carabine modèle 1837, dite "carabine de Pontcharra", le fusil de rempart modèle 1838 comportera une innovation intéressante: la chambre rétrécie. Ce principe facilite le chargement de l'arme et augmente la précision puisque la balle est encastrée fortement dans les rayures (voir le schéma de principe plus bas). Autre innovation augmentant la précision, la hausse qui comporte une planche de hausse graduée jusqu'à 600 mètres. Le modèle de rempart modèle 1840 incorporera toutes les améliorations du modèle 1838, il en garde l'aspect extérieur et ne s'en différencie que par la platine ainsi que par quelques détails, tout le reste est similaire. Le premier fusil de rempart modèle 1840, de part sa fonction, ne comportera pas de baïonnette mais rapidement une variante qui sera appelée "fusil de rempart modèle 1840 allégé" en sera pourvu. Pour y parvenir il a fallu adjoindre un tenon brasé sur le canon et reculer l'embouchoir ainsi que le guidon. Fabriqué quasi exclusivement par la Manufacture Royale de Chatellerault, le fusil de rempart modèle 1840 et sa variante "allégée" seront rapidement éclipsé par le fusil de rempart modèle 1842 qui ne s'en diffère que par des détails et un poids moindre de 300 grammes. |
Le fusil de
rempart Mle 1840 comprend quatre parties: l'ensemble canon-boîte
de culasse, la platine, le bois, les garnitures. L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel est fixé à sa partie postérieur la boîte de culasse. L'ensemble forme un tout rigide dans lequel vient prendre place la culasse mobile et auquel est fixé la crosse. L'ensemble canon-culasse est
composé du canon sur lequel vient se visser à sa
partie postérieur la culasse:
Le principe de la chambre retrécie est le suivant:
la culasse comporte une chambre, vissée à l'arrière
du canon d'où son appellation de chambre rapportée. La chambre
est d'un diamètre réduit par rapport au canon afin que, lorsque
le tireur introduit la poudre dans le canon, celle-ci se loge dans la chambre
et ne déborde pas dans le canon. Ci dessous le principe en image:
Le canon comporte les organes de visée composés
d'une hausse à planchette avec indication de distance et un guidon:
Le bois ne comporte en fait que la crosse: Les garnitures sont constituées de la plaque de couche, du battant de crosse, du pontet, de la grenadière et de l'embouchoir:
La queue de culasse ne comporte pas de marquage du modèle: Le côté extérieur de la
platine comporte le marquage du fabricant:
Le côté avant droit du canon comporte la date de fabrication ainsi que des poinçons de réception:
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Démontage
sommaire: Le soldat ne disposant pas d'outils adéquats n'était pas autorisé, à priori, à démonter son arme même sommairement. L'entretien courant consistait donc à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à nettoyer la chambre de la culasse mobile. L'orifice de mise à feu sur la cheminée devait être également surveillé car sujet à encrassement. Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en cinq phases:
2° phase: Séparation de l'ensemble canon-boîte de culasse du bois:
dépose des autres éléments de l'arme:
5° phase: démontage de la platine:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
![]() baguette sortie de son logement: logement de la baguette:
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