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Longueur de
l'arme: |
1690 mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
/ |
Longueur du
canon: |
1190 mm |
Longueur de
la ligne de mire: |
/ |
Hauteur: |
/ |
Poids à
vide: |
8,620 kg |
Poids avec baïonnette: |
/ |
Contenance du
magasin: |
/ (mono coup chargement par le canon) |
Calibre: |
21,8 mm |
Munition: |
balle ronde en plomb, poudre encartouchée (charge:
8 à 10 g) |
Rayures: |
12 au pas de 800 mm |
Vitesse initiale
(Vo): |
? |
Energie initiale
(Eo): |
/ |
Vitesse pratique
de tir: |
? |
Portée
pratique: |
200 m |
Portée
utile maxi: |
600 m |
Pénétration: |
10 planches de 27 mm de sapin à 100 m, 2 planches
de 27 mm de sapin à 600 m |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
fusil de rempart |
Utilisation: |
tir aux distances moyennes |
Canon: |
rayé, chargement par la bouche |
Système
moteur: |
/ |
Système
de fermeture: |
tonnerre mobile verouillé par un coin latéral |
Alimentation: |
manuelle, charge de poudre encartouchée et
balle en plomb |
Système
de détente: |
simple par détente et gâchette |
Système
de percussion: |
percussion circulaire, platine extérieure
|
Extraction: |
/ |
Ejection: |
/ |
Sécurités: |
/ |
Sûretés: |
cran de demi-armé |
Appareils de
pointage: |
guidon sur embase, hausse à cran de mire fixe
(200 m) et mobile (400 m) |
Accessoires
à la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
sans |
Marquages: |
sur la queue de culasse (modèle) |
sur
la platine (fabricant) |
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Finition: |
polie |
Fabricants: |
Manufacture Royale de Charleville |
Exemplaires fabriqués: |
? |
Période
d'utilisation: |
de 1831 à 18?? |
Versions et dérivés: |
/ |
Classification: |
8° catégorie |
Dérivé
du fusil de rempart modèle 1828, le modèle 1831 en garde
l'aspect extérieur et ne s'en différencie que par le système
de mise à feu qui est à percussion alors qu'auparavant il était
à silex, le levier de verrou qui bascule de droite à gauche
sur le 1828 et de gauche à droite sur le 1831 ainsi que par quelques
détails, tout le reste est similaire. Le principe des fusils de rempart est celui d'une arme de gros calibre, complémentaire de l'artillerie, ne servant que sur des points fixe d'où l'utilisation fréquente de supports (fourches ou pivots comme ici). De part la grande longueur du canon il est nécessaire d'utiliser un mode de chargement différent de celui des armes classiques (par la bouche), ici le chargement se fait donc par l'arrière au moyen d'une chambre mobile bloquée par un coin. Ce principe est très ancien puisqu'on le retrouve dans certaines pièces d'artillerie du XV° siècle, la chambre de ces canons était complètement amovible, il était possible de préparer à l'avance plusieurs chambres chargées et le tir était donc accéléré. Ici la chambre est semi-fixe dans le sens qu'elle ne se meut que d'avant en arrière et pivote verticalement pour le chargement, les pivots internes l'empêchent de sortir de la boîte de culasse. Le canon est muni de 12 rayures ou plutôt de 12 cannelures à profil arrondi, malgré cela l'arme est peu précise, d'autant que le système de visée est des plus rudimentaire, constitué d'un cran de mire fixe donnant le but en blanc à 200 mètres il est complété d'une planchette relevable dont le cran donne le but en blanc à 400 mètres, ces deux crans ne comportent aucuns marquages. Peu diffusé le principe des fusils de rempart à chambre mobile sera peu à peu abandonné pour laisser place aux fusils de rempart mle 1840 et 1842 à système classique de chargement par la bouche. |
Identique au
Mle 1828 il comprend cinq parties: l'ensemble canon-boîte de
culasse, la culasse mobile, la platine, le bois, les garnitures. L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel est fixé à sa partie postérieur la boîte de culasse. L'ensemble forme un tout rigide dans lequel vient prendre place la culasse mobile et auquel est fixé la crosse. Le canon vient prendre place dans la cuvette formée
par l'avant de la boîte de culasse sur laquelle il est est brasé.
Cette partie avant de la boîte de culasse comporte un pied repliable
en forme de pointe permettant de le ficher dans un trou quelconque, en particulier
sur un rempart bien evidemment. Le poids conséquent de l'arme et sa
fonction particulière rendent quasiment obligatoire ce type de support:
Le canon comporte les organes de visée se résumant
à une hausse à planchette sans indication de distance et un
guidon:
La séquence de tir se décompose en 10 phases:
10) mise en place de l'amorce sur la cheminée, l'arme est dès lors prête au tir. divers:
Le bois ne comporte en fait que la crosse: Les garnitures sont constituées du pontet et de la plaque de couche, tous deux en fer. Il n'y a pas de battant de crosse ni de grenadière car l'arme ne comporte pas de bretelle:
La queue de culasse comporte le marquage du modèle:
Le côté extérieur de la platine
comporte le marquage du fabricant:
Le côté avant droit de la boîte de culasse comporte la date de fabrication ainsi que des poinçons de réception:
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Démontage
sommaire: Le soldat ne disposant pas d'outils adéquats n'était pas autorisé, à priori, à démonter son arme même sommairement. L'entretien courant consistait donc à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à nettoyer la chambre de la culasse mobile. L'orifice de mise à feu sur la cheminée devait être également surveillé car sujet à encrassement. Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en cinq phases:
2° phase: Séparation de l'ensemble canon-boîte de culasse du bois:
3° phase: dépose de la culasse:
4° phase: dépose des autres éléments de l'arme:
5° phase: démontage de la platine:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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