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Longueur de l'arme: |
1421 mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
1881 mm |
Longueur du canon: |
1029 mm |
Longueur de la ligne
de mire: |
947 mm |
Hauteur: |
214
mm |
Poids à vide: |
4,250
kg |
Poids avec baïonnette: |
4,590 kg |
Contenance du magasin: |
/
(mono coup chargement par le canon) |
Calibre: |
17,8
mm |
Munition: |
balle mle
1857 (poids: 32 g), poudre encartouchée (charge: 4,5 g) |
puis balle mle 1863
(poids: 36 g), poudre encartouchée (charge: 4,5 g) |
|
Rayures: |
4
à droite au pas de 2000 mm |
Vitesse initiale (Vo): |
/ |
Energie initiale (Eo): |
/ |
Vitesse pratique de tir: |
3 coups/min |
Portée pratique: |
/ |
Portée utile maxi: |
/ |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle
d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
fusil d'infanterie |
Utilisation: |
tir aux
distances moyennes à longues |
Canon: |
rayé,
chargement par la bouche |
Système moteur: |
/ |
Système de fermeture: |
culasse
vissée à demeure sur le canon |
Alimentation: |
manuelle,
charge de poudre encartouchée et balle en plomb |
Système de détente: |
simple
par détente et gâchette |
Système de percussion: |
percussion
circulaire, platine extérieure |
Extraction: |
/ |
Ejection: |
/ |
Sécurités: |
/ |
Sûretés: |
cran de
demi-armé |
Appareils de pointage: |
hausse
fixe et guidon sur embase |
Accessoires à
la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
modèle 1847 |
Marquages: |
sur la
queue de culasse et l'intérieur de la platine (modèle) |
sur la platine
(fabricant) |
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Finition: |
polie |
Fabricants: |
Manufacture
Impériale de Mutzig |
Manufacture Impériale
de Tulle |
|
Manufacture Impériale
de Châtellerault |
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Exemplaires fabriqués: |
? |
Période d'utilisation: |
de 1860
à 1871 environ |
Versions et dérivés: |
fusil de
marine mle 1857 |
fusil de dragon
mle 1857 |
|
mousqueton de gendarmerie
mle 1857 |
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Classification: |
8° catégorie |
Fer de lance du système
d'armes 1857, le fusil d'infanterie n'est en définitive qu'un
fusil d'infanterie Mle 1853 remanié. Il en garde l'aspect extérieur
mais s'en différencie par sa hausse fixe et son canon qui est
rayé (le fusil d'infanterie Mle 1853 T était la version
à canon rayé du Mle 1853 mais la profondeur des rayure était
progressive alors que sur le Mle 1857 cette profondeur est constante).
Il existe deux "versions" de cette arme, soit une arme construite neuve,
soit une arme ayant pour origine un système antérieur dont
on a changé l'ensemble canon-culasse. Dans ce dernier cas la platine
est la même (Mle 1853) mais comporte le marquage 1857 à
l'intérieur. Palliatif en cette période de grands changement
industriel et de modernité le système 1857 aura un
dernier sursaut en 1864 date à laquelle les canons seront construits
en acier fondu et non plus en fer. Néanmoins il sera le dernier système
d'arme à percussion et sera remplacé par le système
à tabatière en 1867 lui-même remplacé par le
système Chassepot à culasse mobile. |
Identique au Mle 1853
il comprend quatre parties: l'ensemble canon-culasse, la platine, le
bois, les garnitures. L'ensemble canon-culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la culasse. L'ensemble canon-culasse comprend les organes de visée fixes (et donc non réglables) et la masselotte qui accueille la cheminée.
La platine se fixe dans le bois au moyen d'une vis traversant le dit-bois et aboutissant à la contre-platine. La vis arrière ne servant que de butée, il n'est pas nécessaire de la déposer pour extraire la platine.
Le bois est en une seule pièce, il est entaillé dans sa partie inférieure d'une saignée pour le passage de la baguette de nettoyage:
Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, du pontet et de la plaque de couche:
La queue de culasse comporte le marquage du modèle:
Le côté extérieur de la
platine comporte le marquage du fabricant:
L'intérieur de la platine comporte le marquage du modèle:
Le côté latéral droit du canon comporte le marquage de l'année de fabrication précédée d'une lettre. Sous ce marquage les initiales MI (pour manufacture Impériale). Figurent également différents poinçons de réception: Autres marquages:
La plupart des pièces comportent différents poinçons de réception, en général une lettre, parfois couronnée, entourée d'un cercle. |
Démontage
sommaire: Le soldat ne disposant pas d'outils adéquats n'était pas autorisé, à priori, à démonter son arme même sommairement. L'entretien courant consistait donc à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à nettoyer la tête du chien des résidus de poudre. L'orifice de mise à feu sur la masselotte devait être également surveillé car sujet à encrassement. Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en deux phases:
Séparation de l'ensemble canon-culasse du bois:
dépose des autres éléments de l'arme:
Fin de la 1° phase:
2° phase: démontage de la platine:
démontage de l'ensemble sous-garde-pontet:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
dessin de Michel Petard extrait de son livre "Equipements militaires de 1600 à 1870"
dessin de Michel Petard extrait de son livre "Equipements militaires de 1600 à 1870"
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