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Longueur de l'arme: |
1421 mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
1881 mm |
Longueur du canon: |
1029 mm |
Longueur de la ligne de
mire: |
1045 mm |
Hauteur: |
/ |
Poids à vide: |
4,125
kg |
Poids avec baïonnette: |
/ |
Contenance du magasin: |
/
(mono coup chargement par le canon) |
Calibre: |
18
mm |
Munition: |
balle de
calibre 16,70 mm (poids: 27 g), poudre encartouchée (charge: 9
g) |
Rayures: |
4
à droite au pas de 2000 mm |
Vitesse initiale (Vo): |
/ |
Energie initiale (Eo): |
/ |
Vitesse pratique de tir: |
3
coups/min |
Portée pratique: |
200 m |
Portée utile maxi: |
/ |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle
d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
fusil d'infanterie |
Utilisation: |
tir aux
distances moyennes à longues |
Canon: |
rayé,
chargement par la bouche |
Système moteur: |
/ |
Système de fermeture: |
culasse
vissée à demeure sur le canon |
Alimentation: |
manuelle,
charge de poudre encartouchée et balle en plomb |
Système de détente: |
simple par
détente et gâchette |
Système de percussion: |
percussion
circulaire, platine extérieure (Mle 1840) |
Extraction: |
/ |
Ejection: |
/ |
Sécurités: |
/ |
Sûretés: |
/ |
Appareils de pointage: |
hausse fixe
et guidon sur embase |
Accessoires à la
puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
modèle 1822
puis modèle 1847 |
Marquages: |
sur la queue
de culasse et l'intérieur de la platine (modèle) |
sur la platine
(fabricant) |
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Finition: |
polie |
Fabricants: |
Manufacture
Royale de Châtellerault |
Autres Manufactures
à confirmer |
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Exemplaires fabriqués: |
? |
Période d'utilisation: |
de 1858 à
1871 environ |
Versions et dérivés: |
fusil de
marine mle 1842 T |
fusil de dragon mle
1842 T |
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mousqueton de gendarmerie mle
1842 T |
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Classification: |
8° catégorie |
Le fusil d'infanterie Mle
1842 T est une amélioration du fusil d'infanterie Mle 1842. Il
en garde l'aspect extérieur mais s'en différencie par son
canon qui est désormait rayé et qui est raccourcie à
la longueur du fusil de voltigeur ainsi que par sa hausse. Il existe 2 "types"
de provenance des Mle 1842T, dans le premier cas le canon d'origine du
Mle 1842 est encore suffisamment résistant, il est simplement rayé
au calibre de 18 mm et une nouvelle hausse est rapportée. Dans le
deuxième cas le canon d'origine n'est plus suffisamment résistant,
il est remplacé par un canon neuf rayé et, là aussi,
une nouvelle hausse est rapportée. Si le canon et la culasse sont
changées ensemble, le fusil perd son appellation 1842T et devient
un Mle 1857. La conversion des fusils de voltigeur Mle 1842 au système
Mle 1842T leur fait changer d'appellation puisque désormais la longueur
de l'arme étant la même que celle du fusil d'infanterie il
ne peut plus être fait de distingo entre les deux. A peine affectée dans la troupe le 1842 T subie l'épreuve du feu en Italie (mai 1859). Il poursuivra sa carrière en étant transformé en Mle 1857 par échange du canon et de la platine ou en étant déclassé lorsque l'arme était trop usé pour être revalorisée. Néanmoins, devant le besoin urgent d'armement en 1870, il est procédé à la transformation de Mle 1842T en Mle 1867 (dit à tabatière) alors qu'originelement la transformation ne touchait que les Mle 1853 et suivant. Les régiments "de ligne" toucheront le chassepot Mle 1866 et les armes à tabatière équiperont les troupes de seconde ligne (garde mobile, garde nationale, territoriaux etc...). Ainsi finira la carrière du Mle 1842T. |
Identique au Mle 1840 il
comprend quatre parties: l'ensemble canon-culasse, la platine, le bois,
les garnitures. L'ensemble canon-culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la culasse. Cet ensemble comprend les organes de visée fixes (et donc non réglables), le tenon de baïonnette et la masselotte.
La platine se fixe dans le bois au moyen d'une vis traversant le dit-bois et aboutissant à la contre-platine. La vis arrière ne servant que de butée, il n'est pas nécessaire de la déposer pour extraire la platine.
Le bois est en une seule pièce, il est entaillé dans sa partie inférieure d'une saignée pour le passage de la baguette de nettoyage:
Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois (capucine, grenadière et embouchoir), de la plaque de couche et du pontet:
La queue de culasse comporte le marquage du modèle:
Le côté extérieur de la platine
comporte le marquage du fabricant:
L'intérieur de la platine comporte le marquage du modèle: Le côté latéral droit du canon comporte le marquage de l'année de fabrication précédée d'une lettre. Sous ce marquage les initiales MR (pour manufacture Royale). Figurent également différents poinçons de réception:
Autres marquages:
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Démontage
sommaire: Le soldat ne disposant pas d'outils adéquats n'était pas autorisé, à priori, à démonter son arme même sommairement. L'entretien courant consistait donc à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à nettoyer la tête du chien des résidus de poudre. L'orifice de mise à feu sur la masselotte devait être également surveillé car sujet à encrassement. Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en deux phases:
Séparation de l'ensemble canon-culasse du bois:
dépose de la platine:
dépose des autres éléments de l'arme:
démontage de la platine:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
dessin de Michel Petard extrait de son livre "Equipements militaires de 1600 à 1870"
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