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Longueur de l'arme: |
1421 mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
/ |
Longueur du canon: |
1029 mm |
Longueur de la
ligne de mire: |
/ |
Hauteur: |
/ |
Poids à
vide: |
4,080 kg |
Poids avec baïonnette: |
/ |
Contenance du
magasin: |
/ (mono coup chargement par le canon) |
Calibre: |
18 mm |
Munition: |
balle mle 1857 (poids: 32 g), poudre encartouchée
(charge: 4,5 g) |
puis balle
mle 1863 (poids: 36 g), poudre encartouchée (charge:
4,5 g) |
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Rayures: |
4 à droite au pas de 2000 mm |
Vitesse initiale
(Vo): |
/ |
Energie initiale
(Eo): |
/ |
Vitesse pratique
de tir: |
3 coups/min |
Portée
pratique: |
/ |
Portée
utile maxi: |
/ |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
fusil d'infanterie |
Utilisation: |
tir aux distances moyennes à longues |
Canon: |
rayé, chargement par la bouche |
Système
moteur: |
/ |
Système
de fermeture: |
culasse vissée à demeure sur le
canon |
Alimentation: |
manuelle, charge de poudre encartouchée
et balle en plomb |
Système
de détente: |
simple par détente et gâchette |
Système
de percussion: |
percussion circulaire, platine extérieure
|
Extraction: |
/ |
Ejection: |
/ |
Sécurités: |
/ |
Sûretés: |
cran de demi-armé |
Appareils de
pointage: |
hausse fixe et guidon sur embase |
Accessoires à
la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
modèle
1822 ou lodèle 1847 |
Marquages: |
sur la queue de culasse (modèle) |
sur la
platine (fabricant) |
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Finition: |
polie |
Fabricants: |
Manufacture Royale de Mutzig |
Manufacture Royale
de Tulle |
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Exemplaires fabriqués: |
? |
Période
d'utilisation: |
? |
Versions et dérivés: |
/ |
Classification: |
8°
catégorie |
Le fusil d'infanterie
mle 1822T bis est directement extrapolé du fusil d'infanterie
Mle 1822T. Il en garde l'aspect extérieur mais s'en différencie
par son canon qui est désormais rayé. Pour mémoire, le fusil d'infanterie Mle 1822 d'origine était à mise à feu par silex, le passage au dispositif de mise à feu à percussion commence à partir de 1841, lorsque les armes du système 1822 sont passé "à percussion" ils prennent l'appelation 1822T (T pour transformé). Peu après on en profite pour réalésé le canon qui passe du calibre 17,48 mm à 18 mm en 1842. En 1860 a lieu la dernière modification qui consiste à rayer le canon, les armes ayant subis cette modification portent dès lors l'appelation 1822 Tbis, la tête de leur baguette est modifiée pour s'adapter à la forme des balles de l'époque. Les fusils d'infanterie et de grenadiers seront raccourcis à la longueur du fusil de voltigeur, il n'y a donc plus de distinction entre ces trois armes mise à part la position de la grenadière qui est différente sur les fusils de grenadiers. Il existe deux "versions" de cette arme, soit une arme construite neuve, soit une arme ayant pour origine un système antérieur dont on a changé l'ensemble canon-culasse. La transformation à percussion s'est perpétué dans le temps de telle sorte qu'on trouve des armes modifiées jusqu'au fin XIX° (1864 par exemple pour l'arme présentée ici), certaines armes seront même transformées à nouveau à tabatière (système 1857) pendant la guerre de 1870 ce qui prouve la robustesse de l'arme d'origine. |
Identique au Mle
1822 il comprend quatre parties: l'ensemble canon-culasse, la platine,
le bois, les garnitures. L'ensemble canon-culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la culasse.
L'ensemble canon-culasse comprend les organes de visée fixes (et donc non réglables) et la masselotte qui accueille la cheminée.
La platine se fixe au moyen de deux vis traversants le bois par le biais de la contre-platine.
Le bois est en une seule pièce, il est entaillé dans sa partie inférieure d'une saignée pour le passage de la baguette de nettoyage:
Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, de la plaque de couche et du pontet:
La queue de culasse comporte le marquage du modèle:
Le côté extérieur de la
platine comporte le marquage du fabricant:
Le côté latéral droit du canon comporte le marquage de l'année de fabrication précédée d'une lettre. Sous ce marquage les initiales MR (pour manufacture Royale). Figurent également différents poinçons de réception:
Le côté latéral gauche du canon comporte le marquage du matricule et celui du calibre.
Autres marquages:
La plupart des pièces comportent différents poinçons de réception, en général une lettre, parfois couronnée, entourée d'un cercle.
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Démontage
sommaire: Le soldat ne disposant pas d'outils adéquats n'était pas autorisé, à priori, à démonter son arme même sommairement. L'entretien courant consistait donc à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à nettoyer la tête du chien des résidus de poudre. L'orifice de mise à feu sur la masselotte devait être également surveillé car sujet à encrassement. Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en deux phases:
Séparation de l'ensemble canon-culasse du bois:
dépose des autres éléments de l'arme:
Fin de la 1° phase:
2° phase: démontage de la platine:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
dessin de Michel Petard extrait de son livre "Equipements militaires de 1600 à 1870"
dessin de Michel Petard extrait de son livre
"Equipements militaires de 1600 à 1870"
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