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Longueur
totale: |
830 mm |
Longueur
du canon: |
215 mm |
Longueur
de la ligne de mire: |
490 mm |
Hauteur
totale: |
? |
Poids
à vide: |
2,700 kg |
Poids
chargé: |
3,400 kg |
Contenance
du magasin: |
32 cartouches |
Calibre: |
9 mm |
Munition: |
9 x 19 dite 9 mm parabelum |
Rayures: |
6 à gauche au pas de 270 mm |
Vitesse
initiale (Vo): |
365 m/s |
Energie
initiale (Eo): |
54 kgm |
Cadence
de tir: |
650 coups/min |
Vitesse
pratique de tir: |
150 coups/min |
Portée
pratique: |
200 m |
Portée
maxi: |
1200 m |
Pénétration: |
22 cm de bois à 50 m |
Perforation: |
? |
Classification: |
arme individuelle d'épaule, automatique
à tir continu |
Subdivision: |
pistolet mitrailleur |
Utilisation: |
combat rapproché |
Canon: |
rayé, chambre pour étui cylindrique |
Système
moteur: |
action directe de la veine gazeuse |
Système
de fermeture: |
culasse non calée |
Alimentation: |
chargeur à piles imbriquées,
indépendant de l'arme, introduction directe |
Système
de détente: |
simple par détente et gâchette |
Système
de percussion: |
percussion rectiligne, percuteur solidaire
de la masse percutante, armé culasse ouverte |
Extraction: |
normale, extracteur à lame |
Ejection: |
éjecteur projetant, fixe, porté
par la boîte de culasse |
Sécurités: |
course de garde |
Sûretés: |
encoche de sûreté (culasse à l'arrière),
manchon de sûreté (culasse à l'avant) |
Appareils
de pointage: |
hausse à gradins et curseur (de 100 m à
600 m) et guidon sur embase |
Accessoires
à la puissance de feu: |
/ |
Marquages: |
sur le côté gauche de la boite de culasse (fabricant,
modèle, calibre et numéro) |
Finition: |
bronzée |
Fabricant: |
Manufacture d'Armes de St-Etienne |
Exemplaires
fabriqués: |
1000 environ |
Période
d'utilisation: |
1925-guerre du Rif puis quelques exemplaires utilisés
en 1939-40 et en 1944 |
Versions
et dérivés: |
/ |
Classification: |
1° catégorie |
Devant
l'efficacité du pistolet mitrailleur allemand MP18
en calibre 9 mm les différents états-majors prennent
conscience en 1918 de leurs lacunes en ce domaine. Dès le début
des années 20 l'adoption en France d'un pistolet mitrailleur
en calibre 9 mm est envisagé. La STA (Section Technique de l'Armée)
se met au travail et lorsque le nouveau programme d'armement de 1921
est dévoilé un prototype est déjà prêt.
Il sera présenté à la commission d'xpériences
de Versailles en octobre 1921. Basé sur le MP18 le nouveau pistolet
mitrailleur français comporte à l'origine un bipied, mais,
après plusieurs modifications celui-ci sera abandonné. Entre
temps la Manufacture d'armes de Saint-Etienne a eu le temps de sortir son
propre prototype le PM SE MAS 1924. Celui-ci ainsi que le PM STA 1924 subira
une série d'essai afin de déterminer quelle arme sera adoptée.
En 1925 le Maroc est en proie a une guerre civile, la guerre du RIF. Le STA
1924 ayant terminé ses essais il est adopté afin d'équiper
nos troupes durant cette guerre sous l'appellation de PM de 9 mm STA
modèle 1924. 8250 exemplaires du premier PM réglementaire français
sont commandés à la MAS mais il n'en fut vraisemblablement
fabriqué qu'un millier environ. La plupart seront envoyés au
Maroc où ils donnèrent toute satisfaction. En 39-40 il arma partiellement certaines troupes de la ligne Maginot. L'occupant allemand ne s'y interessa pas en raison du peu d'exemplaires fabriqués. Certaines armes cachées par la MAS ressortiront au grand jour afin d'équiper certains maquisards mais toujours en petit nombre. Les combats pour la libération seront les derniers pour le STA 1924, le grand nombre d'armes étrangères en service et l'adoption avant guerre du MAS 38 firent que la reprise de sa fabrication ne fut pas envisagée. |
Le MAS
1924 comprend seulement deux parties, la carcasse et l'ensemble mobile. La carcasse est constituée principalement de la boîte de culasse et de la crosse, cette dernière n'est pas démontable par l'utilisateur.
La boîte de culasse est en acier usiné, elle comporte le canon, l'éjecteur, la fenêtre d'éjection et contient l'ensemble mobile, elle comprend également les mécanismes de détente et les organes de visée.
La fenêtre d'ejection est située sur le côté droit de la boîte de culasse, elle n'est pas protégée par un volet d'obturation, les impuretés peuvent donc pénétrer à l'intérieur de l'arme dès que la culasse est à l'arrière.
Le levier d'armement se situe sur le côté
droit de la boîte de culasse, il est mobile pendant le tir. Il peut
être bloqué en position avant pour la mise en sûreté
grâce à un manchon. De même il peut être bloqué
en position d'armé par une encoche dans la boîte de culasse.
Les organes de visée se situent sur le dessus de la boîte de culasse, ils sont constitués d'une hausse à gradins et curseurs (de 100 m à 600 m) et d'un guidon sur embase:
L'ensemble mobile est constitué de la culasse,
du porte-percuteur, du bouchon arrière, du levier d'armement et
du ressort récupérateur:
ensemble mobile assemblé:
autres marquages:
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Démontage
sommaire:
Remontage complet: Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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