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Longueur
de l'arme: |
630 mm |
Longueur
du canon: |
220 mm |
Longueur
de la ligne de mire: |
340 mm |
Hauteur: |
157 mm (sans chargeur) |
221 mm (avec chargeur) |
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Poids
à vide: |
2,900 kg |
Poids
chargé: |
3,450 kg |
Contenance
du magasin: |
32 cartouches |
Calibre: |
7,65 mm |
Munition: |
7,65 x 19,7 dite 7,65 long |
Rayures: |
4 à droite au pas de 254 mm |
Vitesse
initiale (Vo): |
380 m/s |
Energie
initiale (Eo): |
40 kgm |
Cadence
de tir: |
640 coups/min |
Vitesse
pratique de tir: |
200 à 300 coups/min |
Portée
pratique: |
100 m |
Portée
utile maxi: |
200 m |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule, automatique
à tir continu |
Subdivision: |
pistolet mitrailleur |
Utilisation: |
combat rapproché |
Canon: |
rayé, chambre pour étui cylindrique |
Système
moteur: |
action directe de la veine gazeuse sur la culasse |
Système
de fermeture: |
culasse non calée |
Alimentation: |
chargeur à piles imbriquées, indépendant
de l'arme, introduction directe |
Système
de détente: |
simple par détente et gâchette |
Système
de percussion: |
percussion rectiligne, percuteur solidaire
de la masse percutante, armé culasse ouverte |
Extraction: |
normale, extracteur axé et poussé
par un ressort |
Ejection: |
éjecteur projetant, fixe, porté
par la boîte de culasse |
Sécurités: |
/ |
Sûretés: |
blocage de la culasse par la détente se
rabattant vers l'avant |
Appareils
de pointage: |
hausse à 2 feuillets basculants (100
m et 200 m) et guidon sur embase |
Accessoires
à la puissance de feu: |
cadence ralentie par course longue de la culasse |
Marquages: |
sur la face gauche de la carcasse (munition, fabricant,
modèle et numéro) |
sur la face gauche de la crosse (numéro) |
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Finition: |
phosphatée |
Fabricants: |
entièrement faite par la Manufacture
d'Armes de St-Etienne de 1938 à1949 environ |
Exemplaires
fabriqués: |
? |
Période
d'utilisation: |
de 1940 à 1960 environ |
Versions
et dérivés: |
/ |
Classification: |
1° catégorie |
Devant
l'efficacité du pistolet mitrailleur allemand MP18
en calibre 9 mm les différents états-majors
prennent conscience de leurs lacunes en ce domaine. Dès le
début des années 20 l'adoption en France d'un
pistolet mitrailleur en calibre 9 mm est envisagé et plusieurs
prototypes réalisés par la suite par la MAS (PM
MAS 1925) et la Section Technique de l'Armée (PM STA 1924).
Malheureusement la munition de 7,65 mm long est choisie et l'étude
des prototypes reprend avec ce nouveau calibre. Suite à
des divergences d'idées et des problèmes de budget,
le choix n'est toujours pas arrêté en 1935. Au prototype
de la MAS (PM S.E. MAS 35) n'est plus opposé qu'une arme de
l'Etablissement Technique de Versailles, (PM ETVS) et une arme présentée
par la SACM (Société Alsacienne de Construction
Mécanique) baptisée PM PETTER . Le S.E. MAS 35 est
adopté en 1938 sous l'appellation de PM de 7,65mm MAS modèle
1938 mais la mise en service fut retardée, la production
en série ne débutant que peu avant l'invasion allemande.
La fabrication reprit néanmoins de façon limitée
pour l'armée d'armistice et l'occupant l'adopta également
sous le nom de MP 722 (f). Il arma cependant plus souvent la Milice
que les armées du Reich. A la libération le PM Mle 38 reprit du service au sein de l'armée française mais du fait de sa munition au pouvoir d'arrêt limité et du grand nombre d'armes étrangères en service, il ne faisait plus le poids. La production continua cependant et la MAS en fournit encore un certain nombre jusqu'à l'adoption de son remplacant, le PM de 9 mm modèle 1949. En compagnie du PA 35S, avec qui il avait en commun sa munition, il servira en Indochine où ses qualités (légèreté, précision et robustesse) furent appréciées mais cela ne compensait néanmoins pas la faiblesse de sa munition. Il équipera également la police avant là aussi de céder la place au MAT 49. |
![]() La carcasse en acier usiné renferme l'ensemble mobile, un volet sur le côté droit permet l'obturation de la fenêtre d'éjection, le bouton de manoeuvre est solidaire de ce volet. Lors de l'armement de la culasse avant un tir il est nécessaire de laisser le levier d'armement accroché en arrière sous peine d'incident de tir, la fenêtre d'éjection étant obturée.Après un tir le levier d'armement doit être ramené manuellement vers l'avant. La carcasse renferme également un éjecteur solidaire de l'anneau de bretelle.
le logement de chargeur peut être obturé grâce à un volet lorsque l'arme est déchargée. L'arme est ainsi bien protégée des poussières et autres agressions extérieures.
Le mécanisme interne est très simple et est entièrement compris dans l'ensemble poignée-pistolet il comprend: la détente, l'ensemble support de gâchette-gâchette et ses 2 ressorts (amortisseur de gâchette et ressort principal), le levier de sûreté et son ressort.
L'ensemble mobile est constitué de 2 pièces seulement: le ressort récupérateur et la culasse mobile, cette dernière ne comportant comme pièce amovible que l'extracteur (et le percuteur pour la culasse 1° type),
la culasse mobile comporte un cran d'armé et le logement du levier de sûreté,
Lors du fonctionnement, afin de réduire la cadence de tir, la course de la culasse se poursuit au delà de la carcasse, dans la crosse. Cette dernière est donc creuse sur toute sa longueur et est obturée à l'arrière par un bouchon que vient coiffer la plaque de couche. Elle comporte une barette sur le côté gauche afin d'y accrocher la bretelle. ![]()
Le canon forme avec la carcasse un angle particulier et de ce fait la face avant de la culasse n'est pas "droite". Cela n'altère en rien le fonctionnement général. ![]() Le dispositif de visée comporte une hausse et un guidon tout deux non reglables: Les feuillets constituants la planche de hausse sont déportés sur la gauche et sont rabattus dans un logement de la carcasse au "repos" ceci afin de diminuer les aspérités.
le guidon est sur embase et lui aussi déporté
sur la gauche:
![]()
Le côté gauche de la carcasse comporte, de part et d'autres de l'anneau de bretelle, le marquage du type de munition, les initiales de la Manufacture d'Armes de Saint-Etienne, le marquage du modèle et le numéro matricule de l'arme précédé d'une lettre représentant la série de fabrication:
Autres pièces comportant le numéro
matricule:
Le côté gauche du
canon comporte le marquage de l'année de fabrication
précédé des initiales de la Manufacture
d'Armes de Saint-Etienne:
![]() (NB: le poinçon AN ici présent indique que l'arme a été neutralisée par St-Etiènne, comme l'atteste également le trou dans le canon et la soudure de celui-ci..) Autres marquages:
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Démontage
sommaire:
![]() Démontage complémentaire:
Démontage du chargeur.
démontage de l'extracteur (à n'effectuer que par un sous-officier ou l'armurier du corps)
démontage du percuteur de la culasse 1° type (à n'effectuer que par l'armurier du corps)
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... L'emmanchement de la crosse se faisant par la droite de la carcasse (voir photo ci-dessous) : ![]() |
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