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Longueur totale: |
0,280 m |
Longueur du canon: |
0,180 m |
Poids: |
1,325 kg |
Munition: |
cartouches calibre 4 (25
mm) |
Portée pratique: |
60 m environ |
Classification: |
arme collective |
Subdivision: |
pistolet monocoup |
Utilisation: |
lancement d'artifices (signaux
lumineux et fusées éclairantes) |
Marquages: |
sur le côté
gauche de la carcasse (fabricant et modèle) |
sur le côté gauche
du canon (matricule) |
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Finition: |
entièrement bronzée
sauf la carcasse qui est en bronze |
Fabricants: |
Etablissements CHOBERT à St-Etienne |
MECANICARM |
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Exemplaires fabriqués: |
? |
Période d'utilisation: |
de 1918 à ? |
Classification: |
7° catégorie |
Lors du premier conflit mondial, alors
que les moyens de transmission modernes sont très peu développés,
des moyens pyrotechniques simples et efficaces sont mis en service afin de
signaler les mouvements de l'ennemi, transmettre les ordres ou éclairer
le terrain lors des attaques nocturnes. Malgré un prototype proposé
par la MAS et essayé en corps de troupe en 1905 il n'existe pas encore
de pistolet lance fusée réglementaire à l'entrée
en guerre. Très vite un pistolet signaleur est mis en fabrication,
il est copié sur les modèles civils proposés par des
sociétés comme Manufrance et s'avère à la fois
rustique et efficace. Son canon court ne lui permettant pas de tirer les
artifices à douille longue une version à canon allongée
est produite en 1917 permettant ainsi d'éclairer plus loin que la
version primitive. La dernière année de la guerre est mise
en fabrication le modèle 1918 dont la poignée change radicalement
de forme, elle est désormais plus proche de celles des pistolets automatiques
que de celles des revolvers comme c'était le cas auparavant. Le mécanisme
en lui-même reste identique aux modèles précédents.
Les différents pistolets lance fusées utilisés en 14-18
feront leur office avec efficacité mais ils seront remplacés
à la fin du second conflit mondial par des matériels plus
modernes ou plus simplement comme de nos jours par des artifices à
main ne nécessitant pas de lanceurs. |
Le pistolet lance fusée modèle
1918 comprend 2 parties principales: la carcasse et le canon. La carcasse est en bronze et comporte deux plaquettes en bois, elle supporte les mécanismes de détente et de percussion: Le côté gauche de la carcasse comporte un levier servant à verrouiller le canon en position de fermeture:
La carcasse supporte les mécanismes de détente
et de percussion:
La carcasse comporte un anneau de dragonne:
Le côté gauche de la boîte de carcasse comporte le marquage du fabricant et du modèle:
Le côté latéral gauche du canon comporte
le marquage du matricule:
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Le démontage complet, très simple, se fait en trois phases: 1° phase: dépose du canon:
vue de la vis de blocage de l'axe de canon:
2° phase: dépose des plaquettes de crosse:
3° phase: dépose du mécanisme:
Démontages complémentaires à
ne faire qu'en atelier spécialisé:
-dépose du levier de verouillage du canon. -dépose de l'anneau de dragonne. NB: Ne pas oublier les coups
de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage...
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-1 dragonne:
- 1 sacoche de transport,
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