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Longueur de l'arme: |
195 mm |
Longueur du canon: |
110 mm |
Longueur de la ligne
de mire: |
157 mm |
Hauteur: |
125
mm |
Poids à vide: |
0,670
kg |
Poids chargé: |
0,815
kg |
Contenance du magasin: |
8
cartouches |
Calibre: |
7,65 mm |
Munition: |
7,65 x
19,7 dite 7,65 long |
Rayures: |
4
à droite au pas de 254 mm |
Vitesse initiale (Vo): |
305
m/s |
Energie initiale (Eo): |
32 kgm |
Cadence de tir: |
/ |
Vitesse pratique de
tir: |
18 à
20 coups/min |
Portée pratique: |
50
m |
Portée maxi: |
/ |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme de
poing |
Subdivision: |
pistolet
automatique |
Utilisation: |
combat
rapproché |
Canon: |
rayé,
chambre pour étui cylindrique |
Système moteur: |
arme semi
automatique, action directe de la veine gazeuse sur la culasse,
court recul du canon, tir en simple action uniquement |
Système de fermeture: |
culasse
calée à verrou fixe |
Alimentation: |
chargement
simple par chargeur amovible à pile unique, indépendant
de l'arme, introduction directe |
Système de détente: |
par
détente, étrier et gâchette, mécanisme
à séparateur |
Système de percussion: |
percussion
circulaire, percuteur lancé, marteau apparent, armé
culasse fermée |
Extraction: |
extracteur
à action normale, axé et poussé par un ressort |
Ejection: |
éjecteur
projetant, fixe, porté par le support de platine |
Sécurités: |
au verrouillage
par séparateur |
Sûretés: |
automatiques:
sûreté de chargeur, percuteur lancé |
non automatiques:
cran de sûreté du marteau, levier de sûreté |
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Appareils de pointage: |
cran de
mire usiné dans la carcasse et guidon sur embase |
Accessoires à
la puissance de feu: |
arrêt
du tir culasse ouverte en fin de chargeur, indicateur de chargement,
platine amovible |
Marquages: |
tous sur
la face gauche de la carcasse (Modèle, n° et fabricant) |
indication du
modèle (35 A) sous la semelle du chargeur |
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Finition: |
extérieure:
vernis noir cuit au four. Certains exemplaires sont parfois phosphatés |
Fabricants: |
SACM
(Société Alsacienne de Construction Mécanique)
à CHOLET de 1937 à 1950 |
Exemplaires fabriqués: |
environ
85 000 dont 23 850 livrés aux autorités d'occupation
entre octobre 1940 et avril 1944 |
Période d'utilisation: |
de 1937
à 1970 environ |
Versions et dérivés: |
Le brevet
originel a servit de base à la fabrication du SIG P210 Suisse |
Classification: |
1°
catégorie |
Arme mise au point en
1934 par l'ingénieur suisse Charles PETTER, elle fut testée
par les autorités française en 1935 et adoptée
en 1937 sous l'appellation de pistolet automatique de 7,65 mm long
modèle 1935 A. Dans le même temps fut adopté le
PA Mle 1935S avec qui elle ne partage en définitive que la munition,
aucune pièces n'étant interchangeables, pas même
les chargeurs. La production du PA 35A débuta en 1937 à la Société Alsacienne de Construction Mécanique installée à Cholet mais de façon limitée car les premiers exemplaires livrés devaient être modifiés en raison de défauts de fabrications. De nombreux tests, modificatifs de pièces et essais complémentaires durent être effectués avant l'approbation définitive qui ne survint qu'après l'été 1939. Cela retarda la mise en service et au jour de l'armistice en juin 1940 seulement 10 000 exemplaires avaient été fabriqués. L'occupant l'adopta également sous le nom de Pistole 625 (f) et s'en fit livré un certain nombre comportant les lettres de série B, C et D et les poinçons du Waffenamt. A la libération le PA 35A reprit du service au sein de l'armée française mais du fait de sa munition au pouvoir d'arrêt limité et du grand nombre d'armes étrangères en service, il ne faisait plus le poids. La production continua cependant et la SACM fournie encore 50400 exemplaires jusqu'au 10 février 1950. En compagnie du PA 35S il resta en service jusqu'à la fin de la guerre d'algérie puis continua sa carrière au ceinturon des gendarmes, des CRS et des motocyclistes de la préfecture de police de Paris qui en furent les derniers utilisateurs. |
Arme fabriquée
en acier usiné, chargeur en tôle d'acier soudée
et rivetée. Robuste, bien en main, d'un fonctionnement
sûr et bien finie elle comportait de nombreuses innovations
dont la principale était la platine amovible facilitant
l'entretien et les réparations. La glissière est enveloppante sur toute sa longueur contrairement aux armes du système Browning ![]() le canon comporte deux tenons de verrouillage et est articulé par deux biellettes au lieu d'une habituellement.
Le mécanisme de percussion comprend: -l'ensemble détente-étrier (en bleu sur le schéma), -la gâchette, le marteau, la tige de percussion et son ressort (particularité: le marteau est tiré par le ressort et non poussé au moment du tir), ces pièces étant inclues dans la platine: -le percuteur et son ressort. Les autres pièces sont: l'indicateur de chargement (en jaune sur le schéma), ![]() l'extracteur et son ressort: ![]() le crochet de chargeur, ![]() l'ensemble récupérateur constitué du ressort récupérateur et de sa tige guide (en une seule pièce), ![]() l'ejecteur, faisant partie intégrante de la platine, le levier arrêtoir de glissière faisant également office d'axe aux biellettes du canon et servant au démontage de l'arme. ![]() Le côté gauche de la carcasse comporte le marquage du modèle, le numéro matricule précédé d'une lettre de série ainsi que le marquage du fabricant (SACM=Société Alsacienne de Construction Mécanique):
La semelle du chargeur comporte le marquage
du modèle de l'arme:
![]() le dispositif de visée comporte une hausse et un guidon tout deux usinés dans la glissière:
![]() |
Démontage
sommaire:
![]() Démontage complémentaire: Démontage du percuteur et du levier de sûreté.
![]() Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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