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Longueur de l'arme: |
195
mm |
Longueur du canon: |
111
mm |
Longueur de la ligne
de mire: |
155
mm |
Hauteur: |
135
mm |
Poids à vide: |
0,860
kg |
Poids chargé: |
1,047
kg |
Contenance du magasin: |
9
cartouches |
Calibre: |
9 mm |
Munition: |
9 x
19 dite 9 Parabelum |
Rayures: |
4
à gauche au pas de 270 mm |
Vitesse initiale
(Vo): |
315
m/s |
Energie initiale
(Eo): |
49
kgm |
Cadence de tir: |
/ |
Vitesse pratique
de tir: |
18
coups/min |
Portée pratique: |
50
m |
Portée maxi: |
/ |
Pénétration: |
15
cm de sapin à 25 m |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme
de poing |
Subdivision: |
pistolet
automatique |
Utilisation: |
combat
rapproché |
Canon: |
rayé,
chambre pour étui cylindrique |
Système moteur: |
arme
semi automatique, action directe de la veine gazeuse sur la culasse,
court recul du canon, tir en simple action uniquement |
Système de
fermeture: |
culasse
calée à verrou fixe |
Alimentation: |
chargement
simple par chargeur amovible à pile unique, indépendant
de l'arme, introduction directe |
Système de
détente: |
par
détente, barette et gâchette, mécanisme
à séparateur |
Système de
percussion: |
percussion
circulaire, percuteur appuyé, marteau apparent, armé
culasse fermée |
Extraction: |
extracteur
à action normale, axé et poussé par un ressort |
Ejection: |
éjecteur
projetant, fixe, porté par le support de mécanisme
(platine) |
Sécurités: |
au
verrouillage par séparateur |
Sûretés: |
automatiques:
sûreté de chargeur, rebondissement du marteau |
non automatiques:
cran de sûreté du marteau, levier de sûreté |
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Appareils de pointage: |
cran
de mire usiné dans la carcasse et guidon sur embase |
Accessoires à
la puissance de feu: |
arrêt
du tir culasse ouverte en fin de chargeur, indicateur de chargement,
platine amovible |
Marquages: |
sur
la face droite (modèle, munition, et n°), sur la face
gauche (fabricant) |
indication
du modèle (1950) sous la semelle du chargeur |
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Finition: |
phosphatée |
Fabricants: |
Manufacture
d'Armes de Châtellerault |
Manufacture
d'Armes de St-Etienne |
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Exemplaires fabriqués: |
341
900 de 1953 à 1978 |
Période d'utilisation: |
de
1953 à nos jours (toujours en service) |
Versions et dérivés: |
/ |
Classification: |
1°
catégorie |
Les PA35A et 35S
chambrés en 7,65 mm long ne faisant plus le poids en 1945
ils ne verront pas leur carrière se prolonger bien longtemps
au sein de nos armées. Il fallut donc leur trouver un successeur
digne de ce nom et de préférence de fabrication nationale.
En effet, les différentes armes de poing étrangères
alors en service étaient certes efficaces mais trop nombreuses
et de calibres variés (9 mm parabelum ou cal .45 pour ne citer
que ceux là). Il fallait uniformiser notre armement et les munitions
qui allaient avec, tout en se gardant de toute dépendance vis
à vis de tel ou tel pays. Le calibre 9 mm ayant fait ses preuves tout au long du conflit, il fut décidé d'adopter la cartouche de 9 mm parabelum pour nos PA et PM et puisqu'on possédait déjà une arme fiable, en l'occurence le PA 35, il suffisait de redessiner les plans afin de l'adapter à la nouvelle cartouche. La Manufacture d'Armes de St-Etienne fut chargée de cette étude et plusieurs prototypes furent proposés et expérimentés. Suite à des tests comparatifs avec différentes armes, dont un P08 et un P38, l'arme de la MAS fut adoptée en 1950 sous l'appellation de pistolet automatique de 9 mm modèle 1950. Il fallut apporter néanmoins quelques modifications, ce qui fut fait de 1951 à 1953 par la Manufacture d'Armes de Châtellerault, cette même manufacture étant charger de la fabrication en série. Un premier lot de 12 armes de présérie comportant des plaquettes en noyer fut confectionné puis fut livré un lot de 100 exemplaires de série. Ceux ci avaient les caractéristiques définitives et en particulier des plaquettes en plastique noir remplacant les plaquettes en noyer. La MAC fabriqua 221 900 PA 50 de mars 1953 à juin 1963 puis la fabrication fut reprise par la MAS qui en fabriqua 120 000 de novembre1963 à avril 1978. Les matricules de la MAC sont précédés d'une seule lettre (A à W) et ceux de la MAS de deux lettres (FG et FH exclusivement). Remplacant petit à petit l'armement hétéroclite alors en service, le PA MAC 50 sut s'imposer par sa robustesse, sa simplicité et sa facilité d'entretien, il équipe entièrement l'armée française (terre, air, mer), c'est l'arme de défense par excellence des officiers et des personnels dont l'arme de dotation n'est pas le FAMAS (tireurs LRAC etc...). Equipant également la Gendarmerie, il a du laissé sa place ces dernières années au PA MAS G1 plus adapté comme arme de "police". Sa carrière continue néanmoins au sein de nos armées malgré son remplacement dans certaines unités (commandos etc....) par des armes en double action et à capacité de chargeurs augmentée. Il est vrai qu'avec ses 50 ans de service le PA MAC 50 est le doyen de nos outils de défense, battu seulement par la mitrailleuse de 12,7 mm M2HB mais qui n'est pas de conception nationale. Malgré ses qualités indéniables il montre ses limites (tir en simple action uniquement, chargeur réduit, levier de sûreté mal placé et crochet de chargeur un peu trop prohéminent.....), son remplacement est donc à l'étude, en attendant il continue son bonhomme de chemin sans faire de vagues. |
Arme fabriquée
en acier usiné, chargeur en tôle d'acier soudée.
Robuste, bien en main, d'un fonctionnement sûr
et bien finie elle comporte quelques améliorations par rapport
aux armes de la génération précédente
dont le changement de calibre, le mode de verrouillage du canon qui
passe de un à deux tenons et la forme de la poignée.
Ces 2 caractéristiques ont été "récupérées"
sur le PA 35A, le reste de l'arme étant très largement
le fruit du redimensionnement du PA 35SM1. La glissière
et le canon sont classiques des armes du système Browning. La carcasse comprend principalement le mécanisme de détente-séparateur et le crochet de chargeur:
La poignée comporte un logement pour y accrocher
une dragonne:
La glissière (appellée bloc-culasse dans certains manuels) comprend les organes de visée, le percuteur, l'extracteur, l'indicateur de chargement et le levier de sûreté,
La platine amovible comprend
la gâchette et son ressort, le marteau, la bielle de percussion
et son ressort, ainsi que l'éjecteur,
le canon et sa biellette,
l'ensemble récupérateur constitué du ressort récupérateur et de sa tige guide (en une seule pièce), le levier arrêtoir de glissière faisant également office d'axe de biellette du canon et servant au démontage de l'arme. Le côté droit de la glissière comporte le marquage du modèle ainsi que l'indication du type de munition, Le côté droit de la carcasse comporte le marquage du n° matricule précédé d'une lettre de série: ici exemplaire fabriqué par la MAS (lettre H) Le côté gauche de la glissière
comporte le marquage des initiales du fabricant
La semelle du chargeur comporte le marquage
du modèle de l'arme:
autres marquages:
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Démontage
sommaire:
Démontage complémentaire: Démontage du chargeur.
Démontage du percuteur et du levier de sûreté.
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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brelage cuir complet: |
brelage polyamide
complet: |
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UC complète (hormis le guide technique): |