Fiche technique:


-


ACCUEIL

 

LES ARMES

 
INDEX GENERAL

 
LEXIQUE

(Si un terme vous pose problème, l'index général et le lexique sont à votre disposition)



Le fusil d'assaut MAS 

modèle 1955 calibre 7,62 mm:


   

             

I) Renseignements numériques:

Longueur de l'arme:
990 mm
Longueur du canon:
500 mm
Longueur de l'arme avec baïonnette:
1205 mm
Longueur de la ligne de mire:
585 mm
Hauteur (chargeur compris):
 225 mm
Poids à vide:
 4,500 kg
Poids chargé:
 5 kg
Contenance du magasin:
 20 cartouches
Calibre:
7,62 mm
Munition:
7,62 x 51 dite .30 OTAN
Rayures:
 4 à droite au pas de 270
Vitesse initiale (Vo):
 860 m/s
Energie initiale (Eo):
 inconnu
Cadence de tir:
550 coups/min
Vitesse pratique de tir:
150 coups/min en rafale

25 coups/min en coup par coup
Portée pratique:
 400 m
Portée maxi:
3 600 m
Pénétration:
 inconnu
Perforation:
 inconnu

II) Caractéristiques générales:

Classification:
arme d'épaule
Subdivision:
fusil d'assaut
Utilisation:
tir aux distances moyennes à longues
Canon:
rayé, chambre pour étui tronconique
Système moteur:
action de la veine gazeuse, emprunt de gaz en un point du canon, tuyauterie courte
Système de fermeture:
culasse calée à verrou fixe
Alimentation:
chargement simple par chargeur amovible à piles imbriquées, indépendant de l'arme, introduction directe
Système de détente:
par détente et gâchette (tir en rafale), par détente, déclencheur et gâchette (tir coup par coup)
Système de percussion:
percussion rectiligne, percuteur appuyé, indépendant de la masse percutante, armé culasse fermée
Extraction:
extracteur à action forcée, poussé par un ressort
Ejection:
éjecteur projetant, fixe, porté par la boîte de culasse
Sécurités:
course de garde au verrouillage, inertie du percuteur
Sûretés:
levier bloquant le déclencheur au repos
Appareils de pointage:
hausse à curseur et oeilleton et guidon sur embase
Accessoires à la puissance de feu:
Lance-grenade et alidade de visée, arrêt du tir culasse ouverte en fin de chargeur, bipied amovible
Marquages:
sur la face gauche de la boîte de culasse (modèle, fabricant, munition, et n°)

sur l'arrière et sous la semelle du chargeur (n°)
Finition:
phosphatée
Fabricants:
Service d'Essai de la Manufacture d'Armes de St-Etienne
Exemplaires fabriqués:
inconnus
Période d'utilisation:
en essai fin des années 50
Versions et dérivés:
FA d'essai MAS 1962
Classification:
1° catégorie

III) Historique:

Avant l'adoption du FAMAS en 5,56 mm, au début des années 70, une longue série d'armes d'essai fut testée. L'objectif après la deuxième guerre mondiale était de remplacer à terme toutes les armes à répétition ou semi-automatique en service dans nos forces armées. En effet, ces armes, bien qu'efficaces et fiables, étaient trop nombreuses et cela posait des problèmes en terme de logistiques (pièces détachées et munitions). Il fallait uniformiser notre armement et les munitions qui allaient avec, tout en se gardant de toute dépendance vis à vis de tel ou tel pays. La future arme devait donc nécessairement être de conception et de fabrication française. 
La Manufacture d'Armes de St-Etienne fut chargée de cette étude et plusieurs prototypes furent  proposés et expérimentés à partir de 1948. Axant dans un premier temps (1948 à 1954) ses efforts sur une arme à cartouche intermédiaire la MAS changea son fusil d'épaule si on peut dire et à partir de 1954 adopta le principe d'une arme chambrant la cartouche OTAN de 7,62x51. Cinq modèles se succédèrent ainsi jusqu'au FA MAS 1962 arme au point techniquement et qui aurait pu être adoptée, mais c'était sans compter sur l'arrivée des cartouches de petit calibre en 5,56 mm qui firent capoter le projet. Les études reprirent sur la base de ce nouveau calibre OTAN, études qui aboutiront au FAMAS F1. Le FA MAS 55 , objet de la présente fiche fait donc partie de cette lignée d'armes d'essai qui n'ont eu que les laboratoires et les champs de tir de la MAS pour s'exprimer et qui finirent au mieux au musée, au pire au pilon.

IV) Fonctionnement et constitution:

Arme fabriquée en acier usiné, chargeur en tôle d'acier soudée. Robuste, bien en main, d'un fonctionnement sûr et bien finie elle comporte quelques améliorations par rapport aux armes de la génération précédente (MAS 36, FSA 49) dont le principal est le changement de calibre et la possibilité de tir en rafale ou en coup par coup (ce dispositif existait déjà mais sur une arme bien plus encombrante, le FM 24-29). Le dispositif de tir pour grenades à fusil existait déjà sur le MAS 36-51 ou le FSA 49. Son ergonomie était excellente hormis son garde-main trop volumineux. Le FA MAS 55 comprend 3 parties principales, la carcasse-boîte de culasse, la crosse-pontet et l'ensemble mobile:
 
La carcasse est en acier usiné, elle comprend la boîte de culasse sur laquelle vient se fixer le garde-main, le cylindre à gaz sur lequel peut se fixer le bipied amovible ainsi que le canon qui comporte le dispositif lance-grenade:

 

Le logement du chargeur est situé au dessous de la boîte de culasse, il comporte le crochet-arrêtoir de chargeur.



crochet-arrêtoir de chargeur (étrangement similaire à celui de l'AK47):
chargeur en place:


partie arrière du chargeur comportant le cran d'accrochage de l'arrêtoir


La fenêtre d'éjection est située sur le côté droit de la boîte de culasse. Elle peut être obturée en position de transport par un volet.




volet de fenêtre d'éjection fermé
(position de transport):
volet de fenêtre d'éjection en position ouverte
ensemble mobile à l'avant:
volet de fenêtre d'éjection en position ouverte
ensemble mobile à l'arrière:

L'éjecteur se situe à l'intérieur de la boîte de culasse. Il y est maintenu par une plaque rivetée du côté gauche,



plaque rivetée maintenant l'éjecteur:

vue d'un des deux rivets maintenant l'éjecteur
celui-ci fait saillie en permanence dans la boîte de culasse:
i
Le levier d'armement est située sur le côté gauche de la boîte de culasse. Il n'est pas solidaire de l'ensemble mobile et ne comporte pas de ressort de rappel, il faut donc le ramener à l'avant manuellement. Il reste dans cette position pendant le tir grâce à une petit "griffe" qui vient se placer dans une encoche. On distingue bien cette encoche sur la vue de l'arrêtoir de culasse plus bas. L'encoche verticale est située sous les deux rivets.



levier d'armement à l'avant:
levier d'armement à l'arrière:

Le levier arrêtoir de culasse est située sur le côté gauche de la boîte de culasse, il est soulevé par le talon de l'élevateur du chargeur en fin de tir:.



levier arrêtoir de culasse en position repos:
NB: la rainure tout en haut semble avoir été faite par une meuleuse,
peut être une tentative avortée de destruction ou de neutralisation de cette arme...




levier arrêtoir de culasse en position basse:
le dernier étui vient d'être éjecté, le talon de l'élevateur vient de soulever l'arrêtoir de culasse
qui s'est mis sur le chemin de l'ensemble mobile, alors en fin de recul.
Lorsque ce dernier repart vers l'avant il rencontre l'arrêtoir de culasse qui le stoppe.
Le tireur n'a plus qu'à ôter son chargeur vide, mettre un autre chargeur en place et appuyer sur l'arrêtoir de culasse comme sur la photo
afin de permetre à l'ensemble mobile de repartir en avant et de chambrer une nouvelle cartouche.
De fait, de part sa forme et sa fonction il s'apparente aux arretoirs de glissières des PA de type Browning (colt 1911, PA MAC 50 etc...)


vue du talon de l'élevateur faisant saillie, chargeur vide


Les organes de visée sont constitués d'une embase rivetée sur la boîte de culasse comportant une planche de hausse à oeilleton graduée en centaines de mètres (2 à 6 donc de 200 à 600 m) et du guidon monté sur embase.




hausse vue de gauche:
NB: le levier quadrillé tout à gauche est le levier de démontage de l'arme
vue de la planche de hausse:

vue de l'oeilleton:
il est dérivable en direction à l'aide du bouton moleté visible en haut à droite



guidon:
NB: il est similaire (sans être identique) à celui du FSA 49-56
guidon d'un FSA 49-56 pour comparaison



La hausse comporte le levier de démontage de l'arme



levier de démontage de l'arme en position repos

levier de démontage de l'arme en position démontage
dans cette position la boîte de culasse peut être séparée de la crosse


vue du logement du cran de verrouillage sur la crosse



La boîte de culasse comporte en sa partie médiane un imposant garde-main. Retenu par deux griffes en métal ce garde-main est construit d'une seule pièce de bois. Massif et inesthétique c'est la pièce la moins réussie de cette arme:



vue droite:
vue avant-droite:

Le canon est fixé sur la boîte de culasse, il comprend la frette d'emprunt des gaz à sa partie inférieure, l'anneau de bretelle avant, le dispositif lance-grenade et il se termine par un cache-flamme/frein de bouche:



garde-main déposé, vue du cylindre à gaz dans lequel coulisse le piston:
NB: contrairement au FM 24-29 le cylindre à gaz n'est pas déposable par le tireur


frette des gaz située sous le canon
(elle comporte un trou d'évent qui permet à une partie des gaz
de déverouiller l'ensemble mobile via le cylindre à gaz)
NB: à gauche en haut on distingue l'anneau de bretelle avant, l'autre anneau de bretelle se situe sur la crosse

Le dispositif lance grenades est similaire (sans être identique) à celui du FSA 49-56. Il semble avéré que le dispositif lance grenades du MAS 55 a servi de prototype pour être, après quelques modifications, monté sur le FSA 49-56 de série.




alidade vue droite:
NB: il n'y a pas de levier obturateur d'évent comme sur le 49-56
par comparaison, alidade du FSA 49-56





crans du canon vue droite:
NB: le canon comporte 5 encoches du côté droit et 6 du côté gauche
par comparaison, canon du FSA 49-56
montré ici baïonnette au canon




graduations du canon vue de dessus:
NB: il y a deux séries de repères, à gauche graduations de 12 à 38 donc de 120 à 380 mètres (à priori pour le tir courbe)
à droite (peu visibles) de 8 à 18 donc de 80 à 180 mètres (à priori pour le tir tendu)
par comparaison, canon du FSA 49-56
il n'y a qu'une série de repères, gradués de 9 à 19





crans de l'alidade du MAS 55:
par comparaison, crans de l'alidade du FSA 49-56


Le cache flamme fait fonction également de frein de bouche. Il comporte à cet effet 2xdeux découpes permettant aux gaz libérés lors du départ du coup de s'y appuyer, de "pousser" l'arme vers l'avant et donc d'atténuer le recul. Ce dispositif n'a pas été adopté sur le FSA 49-56.

   
   
vue avant gauche du cache-flamme:
par comparaison, vue du cache-flamme du FSA 49-56:
 
 
vue de dessus:


L'ensemble mobile est constitué de la culasse et du piston. Il ressemble à celui du FM 24-29 duquel il semble en être inspiré mais en diffère par son mode de percussion



ensemble mobile complet
par comparaison, vue de l'ensemble mobile du FM 24-29:
 

La culasse est liée au piston par un axe et deux biellettes, elle comprend également le logement de l'éjecteur  sur sa gauche et celui de l'extracteur sur sa droite:




culasse:
NB: le trou de gauche accueille l'axe de culasse et le sommet des deux biellettes
au centre le bossage en creux accueille le téton du volet de fermeture de la fenêtre d'éjection, à droite, l'extracteur
axe de culasse:




 

 


culasse déverrouillée:
(le départ du coup a eu lieu, le projectile a dépassé
le trou d'évent, une partie des gaz s'y est engouffré
venant frapper la tête du piston, celui-ci
a reculé, les biellettes ont basculées entrainant
de ce fait la culasse vers le bas et provoquant
le déverouillage, l'ensemble mobile peut dès lors reculer)
ensemble mobile en position de verrouillage
(l'ensemble mobile a été ramené vers l'avant par le ressort récupérateur, la partie avant de la culasse vient de chambrer une cartouche et de heurter la tranche postérieure du canon. Le piston vient d'être arreté dans sa course avant par la gâchette, les biellettes ont fait remonter l'arrière de la culasse qui vient s'appuyer sur le coin d'appui. l'arme est prête à faire feu)

ensemble mobile en position de tir
(le tireur vient d'appuyer sur la détente, la gâchette vient de basculer, le piston a été projeté vers l'avant dans une brève course, le marteau du piston vient de frapper le percuteur flottant de la culasse provoquant le départ du coup)





cuvette de tir vue de l'avant droit,
à gauche l'extracteur, à droite le logement de l'éjecteur:
NB: on apercoit la pointe du percuteur au centre. Contrairement au FM 24-29 sur lequel le percuteur fait partie intégrante du piston, ici sur le MAS 55 il est indépendant
vue de dessous du talon de percuteur:






Le piston coulisse dans la boîte de culasse et le cylindre à gaz, il comporte à sa partie supérieure les deux biellettes:

 


L'ensemble crosse-pontet regroupe le ressort récupérateur, la poignée pistolet et son système de détente et la crosse.

 

Le système de détente est entièrement compris dans l'ensemble pontet-poignée pistolet, il comprend 4 parties, la détente, la gâchette, le déclencheur et le levier de sélecteur:



détente et son axe (repère 1 et 2),
gâchette, son axe et son ressort (repère 3, 4 et 6),
déclencheur et son ressort (repère 7 et 11),
levier de sélecteur (repère 12), ici à gauche sur position coup par coup
NB: repère A = ressort récupérateur
NB bis: comme tout schéma de principe les proportions exactes ne sont sans doute pas respectées


schéma de principe du tir en coup par coup:
départ ensemble mobile à l'avant, cartouche en chambre,
cran d'armé du piston en appui sur la gâchette. sélecteur sur C

Le tireur appuie sur la détente, la partie haute de la détente fait avancer le bras du déclencheur (repère 7)
la partie avant du déclencheur (repère 7a) pousse le talon de la gâchette (repère 5),
la gâchette pivote autour de son axe (repère 4), la cran de gâchette (repère 3) s'efface, le piston  part vers l'avant,
le marteau du piston frappe le percuteur flottant de la culasse et provoque le départ du coup.
L'ensemble mobile part vers l'arrière sous l'effet du recul.
Lors du mouvement arrière la culasse appui sur la tête du déclencheur (repère 8) ce qui fait descendre le bras
du déclencheur (repère 7). La partie avant du déclencheur (repère 7a) passe sous le talon de la gâchette (repère 5),
dès lors, la gâchette, poussée par son ressort (repère 6) pivote autour de son axe et son cran (repère 3) remonte.
En fin de recul la culasse s'arrêtte puis repart vers l'avant sous l'action du ressort récupérateur, une cartouche est
chambrée au passage, puis l'ensemble mobile se verrouille sur le coin d'appui mais
le piston est arrêté par le cran d'armé de la gâchette (repère 3). Il y a arrêt du tir.
Pour reprendre le tir, le tireur devra relacher son action sur la détente, celle-ci pivotera autour de son axe (repère 2),
permettant au déclencheur de repartir vers l'arrière, poussé par son ressort (repère 11) par le biais de la goupille 9.
La partie avant du déclencheur (repère 7a) remontera alors et se replacera contre le talon de la gâchette (repère 5).
On se retrouve alors à la position de départ.
schéma de principe du tir en rafale:
départ ensemble mobile à l'avant, cartouche en chambre,
cran d'armé du piston en appui sur la gâchette. sélecteur sur M

Le fait de placer le sélecteur sur M oblige le bras du déclencheur (repère 7) à descendre
Le tir commence comme pour le tir en coup par coup:
Le tireur appuie sur la détente, la partie haute de la détente fait avancer le bras du déclencheur (repère 7)
 la partie avant du déclencheur (repère 7a) pousse le talon de la gâchette (repère 5),
la gâchette pivote autour de son axe (repère 4), la cran de gâchette (repère 3) s'efface, le piston 
part vers l'avant, le marteau du piston frappe le percuteur flottant de la culasse et provoque
le départ du coup. L'ensemble mobile part vers l'arrière sous l'effet du recul.
Lors du mouvement arrière la tête du déclencheur (repère 8) est à l'intérieur du pontet
hors d'atteinte de la culasse qui passe par dessus sans effet (contrairement au coup par coup).
Dès lors la partie avant du déclencheur (repère 7a) reste en prise avec le talon de la gâchette (repère 5)
tant que le tireur garde son doigt sur la détente, le cran d'armé de la gâchette (repère 3) reste donc effacé
 et le tir se poursuit en rafale.




positions du sélecteur:

 
 

levier de sélecteur sur S "sûreté":
(dans cette position le levier bloque le déclencheur repère 7)
levier de sélecteur sur M (mitrailleuse) donc "rafale":

levier de sélecteur sur C "coup par coup":


La crosse est en bois, elle est creuse en partie et dans cet évidement vient prendre place le ressort récupérateur, elle comporte également deux anneaux de bretelle et une plaque de couche. Vu la configuration étroite il semblerait que la bretelle prévue soit celle du PM MAT 49.



anneau de bretelle supérieur,
anneau de bretelle inférieur,


NB: l'anneau de bretelle avant se situe sur le canon au niveau de la frette des gaz
plaque de couche


ressort récupérateur, de part sa configuration il s'apparente à celui de la MP 40 allemande
 et préfigure celui du M16 américain
NB: le logement qu'on aperçoit tout en haut est celui du levier de démontage (voir boîte de culasse)


Le côté gauche de la carcasse comporte le marquage du calibre, du modèle et le numéro matricule de l'arme:



Autres marquages:

  
   
  
marquage du matricule sur le fond de chargeur:
NB: ce chargeur est une pièce ayant déjà servi sur un autre prototype , en effet le matricule précedent a été
en partie effacé et recouvert par le matricule actuelle (n°2)
NB: pour plus de visibilité j'ai recouvert la partie de l'ancien numéro d'un carré bleu




V) Démontage-remontage:

Démontage sommaire:
  • Faire les mesures de sécurité: ôter le chargeur puis manoeuvrer la culasse et s'assurer qu'il ne reste pas de cartouche dans la chambre,
  • ramener l'ensemble mobile et le levier d'armement vers l'avant,
  • basculer le levier de démontage de l'arme vers l'avant,
 
 
levier de démontage de l'arme en position repos

levier de démontage de l'arme en position démontage
dans cette position la boîte de culasse peut être séparée de la crosse

  • séparer l'ensemble boîte de culasse-canon de l'ensemble crosse-pontet,
  • amener le levier d'armement vers l'arrière et extraire l'ensemble mobile de la boîte de culasse, 



Démontage complementaire:

Démontage du chargeur:
  • faire glisser la semelle vers l'avant tout en retenant le ressort,
  • laisser le ressort se décomprimer, séparer les éléments du chargeur.
 

démontage de l'ensemble mobile:
  • à l'aide d'un chasse goupille chasser l'axe épaulé des biellettes,
  • séparer la culasse du piston,

ensemble mobile démonté:


démontage de l'extracteur
  • appuyer sur la tête de l'extracteur et le dégager de son logement,
  • séparer l'extracteur, son ressort et son pion de la culasse,
 
extracteur déposé:


Remontage complet:

Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage...


VI) Accessoires:

  • comme toutes les armes d'essai, le FA MAS 1955 ne comporte en termes d'accessoires que le strict minimum destiné à assurer son fonctionnement. Les accessoires de transport ou de nettoyage par exemple sont testés par d'autres services.
        * baïonnette, c'est celle classique du FSA 49-56


       * chargeur:



vue gauche:
vue droite:


vue avant:
vue arrière:


       * bipied:
 

 
 
 
bipied amovible déployé; il comporte une patte de maintien en
position repliée similaire à celle du FM 24-29
vue des encoches s'accrochant sous l'alidade:



bipied monté:







VII) Divers: