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Longueur de l'arme: |
1295
mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
1690 mm |
Longueur du canon: |
715 mm |
Longueur de la
ligne de mire: |
/ |
Hauteur: |
/ |
Poids à
vide: |
4,025
kg |
Poids à vide avec baïonnette: |
4,685 kg |
Poids chargé: |
4,185
kg |
Poids chargé avec
baïonnette: |
4,845
kg |
Contenance du
magasin: |
6
cartouches |
Calibre: |
7 mm |
Munition: |
7x59 |
Cartouches utilisées: |
7 mm Meunier |
Rayures: |
4 à
droite au pas de 200 mm |
Vitesse initiale
(Vo): |
800
m/s |
Energie initiale
(Eo): |
385 kg/m |
Vitesse pratique
de tir: |
35 coups/min |
Portée
pratique: |
250
m |
Portée
utile maxi: |
1200
m |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme
individuelle d'épaule, semi-automatique |
Subdivision: |
fusil
d'infanterie |
Utilisation: |
tir
aux distances moyennes à longues |
Canon: |
rayé,
chambre pour étui cylindrique à gorge |
Système
moteur: |
action
de la veine gazeuse, long recul du canon |
Système
de fermeture: |
culasse
calée à verrou fixe |
Alimentation: |
magasin
non amovible, introduction directe |
Système
de détente: |
par
détente, relais de détente et gâchette |
Système
de percussion: |
percussion
circulaire, armé culasse fermée |
Extraction: |
extracteur
à action normale, axé et poussé par un
ressort |
Ejection: |
éjecteur
projetant, porté par la boîte de culasse |
Sécurités: |
course
de garde au verrouillage |
Sûretés: |
levier
enrayant la gâchette |
Appareils de
pointage: |
hausse
à gradins et curseur (200-2300 m) |
guidon rectangulaire
sur embase |
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Accessoires à
la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
sabre-baïonnette
type mle 1892 sans quillon, avec croisière aménagée |
Marquages: |
sur
la boîte de culasse (modèle et fabricant) |
sur le canon
(matricule, fabricant et année de fabrication
ou de recanonnage) |
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Finition: |
entièrement
bronzée sauf plaque de couche et ensemble mobile polis blanc |
Fabricants: |
Manufacture d'armes
de Tulle (éléments d'arme et assemblage final) |
Manufacture
d'armes de Châtellerault (éléments d'arme) |
|
Manufacture
d'armes de St-Etienne (éléments d'arme) |
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Exemplaires fabriqués: |
1013 (dont
843 réellement opérationnels) de fin 1916 à l'été
1917 |
Période
d'utilisation: |
de 1916
à 1918 |
Versions et dérivés: |
/ |
Classification: |
1°
catégorie |
Dès la fin des
années 1890 nos différents bureaux d'études commencent
à étudier la réalisation d'un fusil semi-automatique.
A cet époque d'ailleurs et jusqu'en 1952, les armes semi-automatiques
sont appellées fusils automatiques. Il s'ensuit de nombreux prototypes
produits par la Section Technique de l'Artillerie (STA), l'Ecole Normale
de Tir (ENT), la Commission Technique de Versailles et l'Etablissement
d'Artillerie de Puteaux. Certaines étaient plus abouties que d'autres
elles ont été essayées en corps de troupe comme le
FA A4 de la STA ou le FA APX 1910 mais les études prirent du retard
et à la veille du premier conflit mondial il devint evident qu'il
ne fallait pas se hasarder à changer radicalement notre armement
individuel. Un seul prototype, le STA N°8, fut adopté officiellement,
il fut nommé fusil automatique A6 (ou Meunier A6) et sa fabrication
commenca en 1913...pour être stoppée peu après. Utilisant le principe de fonctionnement dit "à long recul de canon" le Meunier A6 est de ce fait plus compliqué dans son fonctionnement général, le nombre de pièces en mouvement étant supérieur à un arme classique mais en ces temps d'avant-garde il fallait essayer toutes les solutions. Le fait est que cela fonctionne assez bien, tout du moins dans les conditions du temps de paix... Le magasin est innovant lui aussi, bien loin de la conception archaïque du magasin tubulaire du Lebel, il se rapproche du système Mauser bien que le système à pantographe du A6 soit plus compliqué. Le système de détente est simple et efficace, le ressort récupérateur situé dans la crosse est bien protégé peut être un peu trop car en cas de casse il est quasi impossible de le changer sur le terrain. Autre point positif, l'arme se démonte facilement et sans outil ce qui facilite son nettoyage. Le point le plus négatif est sa munition qui est spécifique tout comme le clip qui alimente le magasin, tout ceci ne facilitant pas les opérations logistiques mais le même problème se posera avec le FSA 17 qui a lui aussi un clip spécifique. Il est néanmoins vrai que le FSA 17 utilise la munition standart du Lebel ce qui est déjà un grand avantage. Le Meunier A6 à peine construit est donc remisé en arsenal et sa fabrication interrompue, l'armée française entrera donc en guerre avec le Lebel puis le 07-15 mais les études reprennent ain de doter nos soldats d'une arme plus moderne. Après une mise au point laborieuse le prototype définitif du FSA modèle 1917 est adopté en mai 1916 sous l'appellation de fusil automatique RSC 1917 mais des difficultés de production apparaissent et en attendant la résolution de ses problèmes il est décidé la mise en dotation d'un petit nombre du concurrent oublié, le FA Meunier A6 qui sera donc fabriqué à raison d'un millier d'exemplaires environ entre la fin 1916 et le printemps 1917. Il fut envoyé au front dans la foulée et donna entièrement satisfaction à ses utilisateurs. Lorsque la production du FSA 17 fut suffisante le Meunier A6 fut abandonné et c'est donc avec son successeur que les tireurs d'élite français terminèrent la guerre. Le Meunier A6 entra dès lors en arsenal pour y être stocké, il n'en sorti plus jamais. |
Le FA 17 comprend
cinq parties: la boîte de culasse, l'ensemble mobile
et le canon, les mécanismes, le bois et les garnitures. Le support de hausse, lié au fût, porte la hausse, du type à cran de mire, gradins et curseur, quand au guidon et au tenon de baïonnette ils font partie intégrante de l'embouchoir:
La boîte de culasse comporte un magasin intégré,
alimenté au moyen d'une lame-chargeur à six cartouches,
à cet effet une échancrure est pratiqué sur le dessus
de la boîte de culasse afin d'y glisser la dite lame-chargeur. Le
tireur met en place la lame-chargeur dans son logement, il appuie sur la
cartouche du dessus avec le pouce de la main droite et introduit les six
cartouches dans le magasin.
Les lame-chargeurs utilisées par le Meunier A6 sont spécifiques et non interchangeables avec celles des autres fusils en service.
La partie inférieure de la boîte de culasse supporte les mécanismes de percussion:
Le côté droit du pontet comporte un levier de sûreté:
L'arrière de la boîte de culasse
comporte le verrou de couvre culasse qui fait fonction de levier de démontage:
Le côté gauche de la boîte de culasse comporte le marquage de l'inventeur (en abrégé: Mier pour Meunier), celui du modèle et celui du fabricant:
Autres marquages:
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Le soldat était
autorisé à démonter son
arme partiellement. L'entretien courant consistait à
nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et
à déposer et nettoyer l'ensemble mobile. Démontage pour nettoyage sommaire: dépose de l'ensemble mobile:
Uniquement fait par l'armurier du corps qui seul disposait de l'outillage nécessaire, il consiste en cinq phases:
1° phase: dépose de l'ensemble pontet-magasin, du fût et de la crosse:
2° phase:
dépose de l'extracteur:
3° phase: dépose des autres éléments de l'arme:
4° phase: démontage complet du pontet-support de mécanisme:
fin du démontage complet:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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