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Longueur de l'arme: |
1075 mm |
Longueur du canon: |
580 mm |
Longueur de la ligne de mire: |
650 mm |
Hauteur: |
/ |
Poids à vide: |
3,900 kg |
Poids chargé: |
4,330 kg |
Contenance du magasin: |
10 cartouches |
Calibre: |
7,5 mm |
Munition: |
7,5x54 |
Cartouches
utilisées: |
mle1929 C à balle ordinaire O (balle de 9
g à bout pointu en plomb chemisé de maillechort,
étui laiton, charge de 2,75 g de poudre BF) |
mle1929 C à balle tracante-ordinaire TO (balle
à bout pointu en plomb chemisé de laiton, godet traceur, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF) |
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mle1929 C à balle perforante P (balle à
bout pointu en plomb chemisé de laiton, noyau en acier, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF) |
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mle1929
C à balle tracante-perforante TP (balle à bout
pointu en plomb chemisé de laiton, noyau en acier, godet traceur, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF) |
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mle1929
D à balle lourde mle 1933 D (balle de 12,4 g pour le
tir dans les armes automatiques) |
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mle1929 C
à balle incendiaire I |
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mle F1 de
tir réduit mle 1961 (balle plastique dite "balplast" de
couleur orange) |
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mle1937
de tir à blanc (balle à bout rond en carton) |
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mle1958 M
et mle F1 de tir à blanc (cartouche en plastique de couleur
blanche) |
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mle1929
C inerte de manipulation |
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mle1929
C propulsive pour lance-grenade (dite cartouche "feuillette") |
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Rayures: |
4 à droite
au pas de 270 mm |
Vitesse initiale (Vo): |
850 m/s |
Energie initiale (Eo): |
325 kg/m |
Vitesse pratique de tir: |
24 coups/min |
Portée pratique: |
400 m |
Portée utile maxi: |
1200 m |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle
d'épaule, semi-automatique |
Subdivision: |
fusil d'infanterie |
Utilisation: |
tir aux distances
moyennes à longues |
Canon: |
rayé, chambre
pour étui tronconique à gorge |
Système moteur: |
action de la veine gazeuse |
Système de fermeture: |
culasse calée
à verrou fixe |
Alimentation: |
magasin amovible, introduction
directe |
Système de détente: |
par détente-gâchette
à échappement |
Système de percussion: |
percussion circulaire, armé
culasse fermée |
Extraction: |
extracteur à
action normale, axé et poussé par un ressort |
Ejection: |
projetant, porté
par la culasse |
Sécurités: |
course de garde au verrouillage |
Sûretés: |
levier enrayant le système
de détente |
Appareils de pointage: |
hausse à oeilleton,
planchette et curseur (200-1200 m) |
guidon rectangulaire sur embase |
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Accessoires à la puissance
de feu: |
arrêt du tir culasse
ouverte, dispositif pour lancement de grenades à fusil |
Baïonnette: |
néant |
Marquages: |
sur la boîte
de culasse (fabricant et modèle, calibre, matricule) |
sur le canon (année
de fabrication ou de recanonnage) |
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Finition: |
entièrement phosphatée |
Fabricants: |
Manufacture d'armes de St-Etienne
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Exemplaires fabriqués: |
20 600 à partir de
1950 |
Période d'utilisation: |
de 1951 à 1972 |
Versions et dérivés: |
MAS 49 de manipulation |
MAS 49 de tireur d'élite |
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MAS 49-56 |
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Classification: |
1° catégorie |
Après la deuxième guerre
mondiale l'arrivée massive en corps de troupe du MAS 36,
arme à verrou, arrive bien tard alors que les USA sont déjà
dotée d'un fusil semi-automatique depuis 1936. Une modernisation
du MAS 36 intervient dans les années 50 avec l'adoption du MAS
36 LG 48 qui comporte un lance-grenade intégré. Ce dispositif
lance-grenade sera repris par nos ingénieurs qui vont le monter
sur le MAS 44, le premier fusil semi-automatique français adopté
dès la fin de la guerre. Ainsi modifié le MAS 44 est
adopté en 1949 sous l'appellation de fusil semi-automatique
de 7,5 mm MAS modèle 1949. Il équipera nos troupes conjointement avec le MAS 36-51 et quelques années plus tard le FSA 49-56 qui lui succèdera petit à petit. En 1968 parait le bulletin technique n°552 qui prescrit de remettre au standart MAS 36 les MAS 36 LG 48 qui ne peuvent être réparés. En effet, suite à l'abandon de la grenade mle 1948 il n'est plus construit de pièces spécifiques (embouchoir, fût et garde-main). Lorsque des armes en services venaient en réparation pour une de ces trois pièces, celles en bon état étaient déposées et reversées au magasin central de rechange (afin de réparer les armes au niveau régional) et celles en mauvais état étaient éliminées. Le même principe a été adopté sur le FSA MAS 49 sauf que sur cette arme il n'est rien récupéré. Le dispositif lance-grenade est purement et simplement éliminé et l'emplacement de l'alidade sur l'embouchoir est bouché par une plaque métallique. Les armes en bon état et celles qui étaient stockées longue durée n'ont pas subies cette transformation, elles ont été réformées telle quelle lorsque l'heure de la retraite a sonnée. |
Le FSA 49 comprend sept parties: l'ensemble
canon-boîte de culasse, l'ensemble mobile, le pontet,
le chargeur, le bois, les garnitures et la baïonnette.![]() L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la boîte de culasse. Le canon porte le guidon, protégé par deux "oreilles" portées par l'embouchoir:
Le couvre-culasse porte la hausse, du type à oeilleton, planchette et curseur, elle est réglable en site et en direction:
La boîte de culasse comporte l'ensemble des mécanismes: ![]() La boîte de culasse
comporte un logement pour le chargeur amovible, l'arme étant alimentée
normallement au moyen d'un chargeur à dix cartouches, mais
on peut également utiliser en secours les lame-chargeurs
du MAS 36. A cet effet une échancrure est pratiqué sur
le devant de la pièce de manoeuvre afin d'y glisser le contenu
de deux lame-chargeur. Lorsque le chargeur est vide, la culasse reste
en position arrière, accrochée sur l'arrêtoir de
culasse, le tireur met en place une lame-chargeur dans son logement,
il appuie sur la cartouche du dessus avec le pouce de la main droite
et introduit les cinq cartouches dans le chargeur, puis cinq autres de
la même manière. Après avoir légèrement
reculé l'ensemble mobile il le relache et chambre une nouvelle
cartouche.
Le boîte de culasse comporte dans sa partie inférieure un arrêtoir de culasse qui est soulevé par le talon de l'élevateur du chargeur en fin de tir: ![]()
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L'arrière de la boîte de culasse
comporte le verrou de couvre-culasse qui fait fonction de levier de démontage:
![]()
Le bois est en trois pièces (en hêtre): le garde-main, le fût et la crosse, ils ne sont pas démontable par l'utilisateur: Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, de la plaque de couche et de la barette de crosse:
L'embouchoir comporte une alidade de visée et une réglette des portées: Nota: il n'est pas nécessaire de "mouliner" pour faire sortir la réglette, en appuyant sur le bouton situé à droite de l'embouchoir (voir ci-dessus) la molette est débrayée et on peut amener directement la bague-butée de grenade au cran 40 par exemple, l'affinage se fait ensuite par la molette.
Le côté gauche de la boîte de culasse comporte le marquage du modèle précédé des intitiales de la Manufacture d'armes de St-Etienne, le calibre et le numéro matricule précédé d'une lettre de série. :
Autres marquages du numéro matricule:
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Le soldat était autorisé
à démonter son arme partiellement.
L'entretien courant consistait à nettoyer le canon
avec la baguette de nettoyage et à déposer et
nettoyer l'ensemble mobile. Démontage pour nettoyage sommaire: dépose de l'ensemble mobile:
![]() Démontage du
chargeur:
Démontage
complet:
Uniquement fait par l'armurier du corps qui seul disposait de l'outillage nécessaire, il consiste en quatre phases:
1° phase: dépose du pontet, du fût et du garde-main:
2° phase:
dépose de l'extracteur:
3° phase: dépose des autres éléments de l'arme:
4° phase:
Démontage complet du chargeur (faisant suite au démontage sommaire du chargeur):
fin du démontage complet:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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