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Longueur de l'arme: |
1306 mm |
Longueur de l'arme
avec baïonnette: |
1825 mm |
Longueur du canon: |
803 mm |
Longueur de la ligne de mire: |
/ |
Hauteur: |
/ |
Poids à vide: |
4,195 kg |
Poids chargé: |
4,290 kg |
Poids chargé avec
baïonnette: |
4,740 kg |
Contenance du magasin: |
5 cartouches |
Calibre: |
8 mm |
Munition: |
8x50R |
Cartouches utilisées: |
idem Lebel |
Rayures: |
4 à gauche au pas de 240 mm |
Vitesse initiale (Vo): |
701 m/s avec cartouche mle 1886 D |
Energie initiale (Eo): |
306 kg/m |
Vitesse pratique de tir: |
15 à 20 coups/min |
Portée pratique: |
250 m (hausse de combat ou but en blanc) |
Portée utile maxi: |
2000 m |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule,
non automatique |
Subdivision: |
fusil d'infanterie |
Utilisation: |
tir aux distances moyennes à
longues |
Canon: |
rayé, chambre pour étui bouteille
à bourellet |
Système moteur: |
action directe du tireur |
Système de fermeture: |
culasse calée à verrou fixe |
Alimentation: |
manuelle, magasin intégré type
Mannlicher |
Système de détente: |
simple par détente-gâchette |
Système de percussion: |
percussion rectiligne |
Extraction: |
extracteur à action normale, lame ressort
à griffe |
Ejection: |
fixe projetant, porté par la boîte
de culasse |
Sécurités: |
au verrouillage par la rampe hélicoïdale
de la culasse |
Sûretés: |
/ |
Appareils de pointage: |
hausse à gradins et curseur (400-800
m) et planchette (850-2400 m) pour balle D |
guidon rectangulaire sur embase |
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Accessoires à la puissance de feu: |
tromblon VB (lance-grenade) |
Baïonnette: |
épée-baïonnette modèle
1886-15 |
Marquages: |
sur la boîte de culasse (fabricant
et modèle, calibre) |
sur le canon (matricule, année
de fabrication) |
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Finition: |
entièrement bronzé sauf la culasse
et la plaque de couche |
Fabricants: |
Manufacture
d'armes de Tulle |
Manufacture d'armes de Châtellerault
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Manufacture d'armes de St-Etienne |
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Delaunay Belleville
(firme civile-France) |
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Continsouza
(firme civile-France) |
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Remington (firme
civile-USA)-9400 exemplaires environ |
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plus de nombreuses
firmes fournissant des pièces détachées |
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Exemplaires fabriqués: |
? |
Période d'utilisation: |
de 1916 à 1960 environ |
Versions et dérivés: |
/ |
Classification: |
1° catégorie |
La principale faiblesse du 07-15 était sa faible
capacité de chargeur (3 coups alors que le Lebel en a 8 voire
10...), aussi est-il procédé à une modification
du magasin au début de 1916 qui fait passer ce dernier de
3 à 5 coups, il est également ajouté un garde-main
en bois. Le "nouveau" fusil prend l'appellation de fusil de 8 mm Mle 1916 lorsqu'il est fabriqué neuf et de 07-15 M16 lorsqu'il provient de la modification d'un 07-15. La modification n'empêche pas l'utilisation des clips à 3 coups, simplifiant par là-même les problèmes de logistique. En 1920 les organes de visée sont modifiés pour faciliter le tir ajusté (remplacement du cran de mire en V par un large cran en U). En 1932, comme toutes les armes en service, le mle 1916 subira la modification consécutive à l'adoption de la cartouche mle 1932 N, le tonnerre est alors frappé d'un N et la chambre réalésée. A la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939, le fusil mle 1916 et le 07-15 équipent la majorité de notre infanterie, les autres branches de nos armées se partageant les mousquetons d'artillerie et le Lebel. Les combats de Juin 1940 verront la fin de sa carrière en première ligne, par la suite l'occupant raflera les stocks de nos arsenaux et s'en servira à l'instar du Lebel pour équiper ses troupes de seconde ligne. Le mle 1916 ressortira des dépôts pour servir à l'instruction à la fin de la guerre puis équipera certaines troupes supplétives en Indochine et en Algérie avant de laisser sa place comme ses aînés. |
Le "fusil Mle 16" comprend cinq parties: l'ensemble
canon-boîte de culasse, la culasse, le pontet, le bois
et les garnitures.![]() L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la boîte de culasse. ![]() Le canon porte les organes de visée et le tenon de baïonnette, la hausse est du type à gradins et curseur et le guidon est fixe.
La boîte de culasse est entaillée d'une saignée permettant le passage de la culasse mobile.
La boîte de culasse comporte
à sa partie inférieure l'éjecteur:
![]() ![]() Le pontet-magasin contient le mécanisme de détente-gâchette, l'arrêtoir de chargeur et le magasin proprement dit: Lorsque le clip est plein ou partiellement vide, l'action sur l'arrêtoir de chargeur (culasse ouverte...) fait s'éjecter le clip par le haut sous l'action du ressort d'élévateur. Lorsque le clip est vide, l'action sur l'arrêtoir de chargeur fait s'éjecter le clip par gravité par le bas.
Le bois est en deux pièces: ![]() Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, du battant de crosse et de la plaque de couche:
Le côté gauche de la boîte de culasse comporte le marquage du fabricant et celui du modèle:
Le tonnerre comporte sur sa partie gauche le marquage du numéro matricule précédé d'une lettre de série (lettre A, B ou C pour Châtellerault, lettre F, G, H, K, L, M, N, P ou Q pour St-Etienne et lettre R, S ou T pour Tulle) et sur sa partie droite le marquage de l'année de fabrication:
Autres marquages du numéro matricule:
La plupart des pièces comportent différents poinçons de réception, en général une lettre, parfois couronnée, entourée d'un cercle.
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ici: fabrication
d'avril 1916 |
Démontage pour nettoyage sommaire: Le soldat n'était autorisé à démonter son arme sur le terrain que sommairement. L'entretien courant consistait donc à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à déposer et nettoyer la culasse. dépose de la culasse:
Démontage pour nettoyage complet: Le démontage complet devait être assuré au cantonnement pour limiter les pertes de pièces. Il consiste en quatre phases:
dépose de la culasse: voir démontage sommaire 2° phase: dépose de l'ensemble pontet-magasin:
3° phase: séparation de l'ensemble canon-boîte de culasse du bois:
4° phase: démontage de la culasse:
Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier du corps qui seul disposait de l'outillage nécessaire. Il consiste en deux phases:
1° phase: dépose des autres éléments de l'arme:
2° phase: démontage de l'ensemble pontet-magasin:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
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