-
|
|
Longueur de
l'arme: |
1105 mm |
Longueur de l'arme avec baïonnette: |
1625 mm |
Longueur du
canon: |
600 mm |
Longueur de
la ligne de mire: |
/ |
Hauteur: |
/ |
Poids à
vide: |
4,025 kg |
Poids chargée: |
4,145 kg |
Contenance du
magasin: |
5 cartouches |
Calibre: |
7,5 mm |
Munition: |
7,5x58 |
Rayures: |
? à gauche au pas de 235 mm |
Vitesse initiale
(Vo): |
865 m/s |
Energie initiale
(Eo): |
335 kg/m |
Vitesse pratique
de tir: |
10 à 15 coups/min |
Portée
pratique: |
200 m (hausse de combat ou but en blanc) |
Portée
utile maxi: |
900 m |
Pénétration: |
/ |
Perforation: |
/ |
Classification: |
arme individuelle d'épaule, non automatique |
Subdivision: |
fusil d'infanterie |
Utilisation: |
tir aux distances moyennes à longues |
Canon: |
rayé, chambre pour étui tronconnique à
gorge |
Système
moteur: |
action directe du tireur |
Système
de fermeture: |
culasse calée à verrou fixe |
Alimentation: |
manuelle, magasin intégré à piles
imbriquées |
Système
de détente: |
simple par détente-gâchette |
Système
de percussion: |
percussion rectiligne |
Extraction: |
extracteur à action normale, lame ressort à
griffe |
Ejection: |
fixe projetant, porté par la boîte de culasse |
Sécurités: |
au verrouillage par la rampe hélicoïdale de
la culasse |
Sûretés: |
/ |
Appareils de
pointage: |
hausse à curseur sur rampe (200-900 m) |
guidon triangulaire
sur embase |
|
Accessoires
à la puissance de feu: |
/ |
Baïonnette: |
épée-baïonnette
modèle 1886 et dérivés |
Marquages: |
sur la boîte de culasse (fabricant et modèle,
calibre) |
sur
le canon (matricule, année de fabrication) |
|
Finition: |
entièrement bronzé sauf la culasse et la
plaque de couche |
Fabricants: |
Manufacture d'armes
de Tulle (maître d'oeuvre) |
Manufacture
d'armes de Châtellerault (tête de culasse et hausse)
|
|
Manufacture
d'armes de St-Etienne (pontet-magasins complets) |
|
Exemplaires fabriqués: |
quelques centaines de 1927 à 1933 environ |
Période
d'utilisation: |
non adoptée |
Versions et dérivés: |
/ |
Classification: |
1° catégorie |
En janvier 1927
les autorités militaires décident d'adapter le fusil LEBEL
à la nouvelle cartouche de 7,5x58 récemment adoptée
(7,5 mm modèle 1924). Nos trois manufactures d'Etat sont mises à
contribution pour élaborer ce qui aurait pu être adopté
sous l'appellation officielle de fusil d'infanterie Mle 1886 M93 M27.
St-Etienne est chargé de fournir 5000 magasins, Châtellerault
5000 têtes de culasse et 5000 hausses. Tulle doit fournir le reste
de l'arme et est chargé de l'assemblage final. Les pièces
sont effectivement construites mais la production est arrêtée
entre temps suite à l'adoption de la cartouche de 7,5x54 (7,5 modèle
1929C). Au final seuls quelques centaines d'exemplaires de fusil M27
seront finalisés et mis à l'essai dans certains corps de
troupes. L'idée de départ semblait séduisante puisque cela permettait de réutiliser les milliers d'armes en stock hérités de la guerre de 14-18, de plus la munition était la même que celle du FM mle 1924 donc cela améliorait la logistique. La principale innovation était le magasin de type Mauser à pile imbriquée qui remplacait le magasin tubulaire et tout ses défauts, néanmoins le coût de cette transformation était prohibitif et au final l'arme fut abandonnée, laissant la place au futur MAS 36. |
Le "M27" comprend
cinq parties: l'ensemble canon-boîte de culasse, la culasse, le pontet-magasin,
le bois et les garnitures. L'ensemble canon-boîte de culasse est composé du canon sur lequel vient se visser à sa partie postérieur la boîte de culasse. Le canon porte les organes de visée et le tenon de baïonnette, la hausse est du type à rampe et curseur et le guidon est fixe.
La boîte de culasse est entaillée d'une saignée permettant le passage de la culasse mobile.
La boîte de culasse comporte
sur son côté gauche l'éjecteur:
Le bois est en trois pièces, la crosse, le fût et le garde-main:
Les garnitures sont constituées des fixations du canon au bois, de la plaque de couche et du pontet:
Le côté gauche de la boîte de culasse comporte le marquage du fabricant et celui du modèle:
La partie avant du tonnerre comporte le marquage du numéro matricule et de l'année de fabrication:
La partie supérieure du
tonnerre comporte le marquage du calibre et le pas des rayures
(tournant à gauche au pas de 235 mm):
Autres marquages du numéro matricule:
La plupart des pièces comportent différents poinçons de réception, en général une lettre, parfois couronnée, entourée d'un cercle. marquages sous le canon: |
Démontage
sommaire: Le soldat n'aurait été autorisé à démonter son arme que sommairement. L'entretien courant aurait donc consisté à nettoyer le canon avec la baguette de nettoyage et à déposer et nettoyer la culasse et le magasin. 1° phase: dépose de la culasse:
2° phase: dépose du magasin:
Démontage complet: Le démontage complet devait être assuré par l'armurier de la compagnie ou du régiment car lui seul possédait l'outillage spécialisé. Il consiste en six phases:
dépose de l'ensemble pontet-magasin:
3° phase: séparation de l'ensemble canon-boîte de culasse du bois:
4° phase: dépose des autres éléments de l'arme:
5° phase: démontage de la culasse:
6° phase: démontage de l'ensemble pontet-magasin:
Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
|