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FM 24-29 en ordre de combat: (sans béquille) |
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FM 24-29 en position transport: |
Longueur de l'arme: |
1070 mm |
Longueur du canon: |
500 mm |
Longueur de la ligne de mire: |
640 mm |
Hauteur de l'arme en ordre de combat: |
500 mm |
Hauteur de l'arme en position
transport: |
190 mm |
Poids à vide (sans béquille): |
8,930 kg |
Poids à vide (avec béquille): |
9,590 kg |
Poids chargé (sans béquille): |
9,830 kg |
Poids chargé (avec
béquille): |
10,490 kg |
Contenance du magasin: |
25 cartouches |
Calibre: |
7,5 mm |
Munition: |
7,5 x 58 dite 7,5 mle 1924 C (pour le FM mle
1924) |
puis 7,5 x 54 dite 7,5
mle 1929 C (pour le FM 24-29) |
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Cartouches utilisées (FM
mle 1924): |
mle1924 Cà
balle ordinaire O (balle à bout pointu en plomb chemisé
de maillechort de 9 g, étui laiton, chargé en poudre BFP1) |
de tir à
blanc (balle à bout rond en bois creux teinté) |
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Cartouches utilisées
(FM 24-29): |
mle1929
C à balle ordinaire O (balle à bout pointu en
plomb chemisé de maillechort de 9 g, étui laiton, charge de 2,75 g de poudre BF) |
mle1929 C à
balle tracante-ordinaire TO (balle à bout pointu en
plomb chemisé de laiton de 9,5 g, godet traceur, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF) |
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mle1929 C à
balle perforante P (balle à bout pointu en plomb chemisé
de laiton de 9,4 g, noyau en acier, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF) |
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mle1929 C à
balle tracante-perforante TP (balle à bout pointu
en plomb chemisé de laiton de 9,4 g, noyau en acier, godet traceur, étui laiton et charge de 2,75 g de poudre BF) |
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mle1929 C à
balle incendiaire I |
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mle1930 de tir
à blanc (balle à bout rond en bois creux teinté
en bleu) |
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mle1958 M et mle
F1 de tir à blanc (cartouche en plastique de couleur blanche) |
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mle1929 C inerte
de manipulation |
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Rayures: |
4 à gauche ou à droite
au pas de 270 mm |
Vitesse initiale (Vo): |
850 m/s (avec cartouche mle 1924
C) |
820 m/s (avec
cartouche mle 1929 C) |
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Energie initiale (Eo): |
274 kgm |
Cadence de tir: |
450 coups/min |
Vitesse pratique de tir: |
150 à 200 coups/min |
Portée pratique (hausse de combat): |
600 m |
Portée utile maxi: |
1200 m |
Portée maxi: |
3100 m avec la
cartouche à balle ordinaire |
5100 m avec la cartouche
à balle perforante |
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Pénétration: |
70 cm de terre à 400 m avec la cartouche
à balle ordinaire |
Perforation: |
3 mm d'acier à 400 m avec la cartouche
à balle perforante |
Classification: |
arme collective légère
d'épaule, automatique à tir mixte rafale ou coup
par coup) |
Subdivision: |
fusil-mitrailleur |
Utilisation: |
combat aux distances moyennes à longues |
Canon: |
rayé, chambre pour étui
tronconnique à gorge |
Système moteur: |
emprunt de gaz en un point du canon |
Système de fermeture: |
culasse calée à verrou fixe |
Alimentation: |
chargeur à piles imbriquées,
indépendant de l'arme, fixe pendant le tir, introduction
directe |
Système de détente: |
par détente et gâchette
(tir en rafale), par détente, mentonnet et
gâchette (tir coup par coup) |
Système de percussion: |
percussion rectiligne, percuteur
solidaire de la masse percutante, armé culasse
ouverte |
Extraction: |
à action forcé, extracteur
axé et poussé par un ressort |
Ejection: |
éjecteur projetant, fixe, porté
par la boîte de culasse |
Sécurités: |
course de garde au verrouillage |
Sûretés: |
levier bloquant les détentes
au repos |
Appareils de pointage: |
hausse à oeilleton basculant,
curseur et planchette sur rampe (200 m à 2000 m) et guidon
sur embase |
Accessoires à la puissance de feu: |
arrêt du tir culasse ouverte, ralentisseur
de cadence de tir, cache-flamme |
Marquages: |
sur la face gauche de la carcasse et
le dessus du canon (modèle et numéro) |
Finition: |
phosphatée |
Fabricants: |
Manufacture d'Armes de Châtellerault |
Exemplaires fabriqués: |
? |
Période d'utilisation: |
de 1925 à nos jours
(gendarmerie) |
Versions et dérivés: |
FM
modèle 1924 M29 (D) |
FM modèle 24-29 M65 |
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maquette d'instruction
à l'échelle 2 |
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Classification: |
1° catégorie |
A la fin du premier conflit mondial le stock d'armes
en calibre 8 mm est considérable et malgré l'obsolescence
manifeste de la munition et surtout du Lebel il n'est pas envisager
dans l'immédiat de moderniser notre armement. Néanmoins
la forme particulière de la munition de 8x50R ayant
montré ses limites lors de l'utilisation dans le tir automatique,
en particulier dans le FM CSRG 1915 Chauchat, il est alors lancé
l'étude d'une nouvelle cartouche. Au début des années
20 la cartouche de 7,5x58 est adoptée, ce sera la 7,5 mm mle
1924C. Dans le même temps il est décidé la
réalisation d'un fusil-mitrailleur visant à
remplacer à court terme le désastreux Chauchat. Les manufactures d'Etat de Châtellerault et St-Etienne ainsi que des fabricants privés comme Hotchkiss ou Berthier vont rivaliser d'adresse pour réaliser de nombreux prototypes dans différents calibres et les présenter aux différentes séances d'essais qui s'étaleront de 1921 à 1923. A ces fabricants français seront également opposés des fabricants étrangers comme Madsen, Lewis et Browning. La dernière confrontation, en 1923, vit s'opposer une arme proposé par la MAS (FM MAS mle 1922), une proposé par Berthier (FM Berthier mle 1922), le FM BAR américain et un nouveau venu le FM proposé par la MAC (MAC 1923) à peine sorti des atelier mais déjà redoutable pour ses concurrents. Le résultat fut sans appel et le MAC 1923 surclassa tout ses adversaires, il sera légèrement modifié (suppression des ailettes de refroidissement du canon) pour aboutir au modèle définitif qui sera adopté en 1924 sous l'appellation de FM de 7,5 mm modèle 1924. La production à la MAC est lancée en 1925 et il entre en service actif en 1926. Suite à des incidents de tir et une trop grande "ressemblance" avec la cartouche du Mauser (dont certaines unités sont équipées puisqu'utilisant des mitrailleuses MG 08-15 capturées en 14-18), la toute récente cartouche est modifiée quelque temps plus tard, son étui se trouve raccourci de 4 mm et le culot est renforcé, elle change d'appellation et devient la 7,5x54 mle 1929C. Afin de s'adapter à cette cartouche le FM mle 1924 subit quelques modifications dont le changement du canon, du chargeur et de l'éjecteur, il change dès lors d'appellation et devient le FM mle 1924 M29 plus communément appelé FM 24-29. La production à la MAC est relancée en 1930 sur ces nouvelles bases et atteint rapidement un rythme important, de telle sorte que le nombre d'armes construites ou transformées est suffisant pour équiper l'ensemble de nos troupes à l'entrée en guerre en 1939. Arme solide et fiable, le FM 24-29 sera de tout les combats de la deuxième guerre mondiale puis en Indochine et en Algérie. Son remplacant est l'AA-52 qui utilise sa munition et certains de ses accessoires. Après avoir équipé nos armées et de nombreux pays étrangers, le 24-29 a été utilisé par la police, et les CRS, à ce jour il n'est plus en service actif qu'au sein de la gendarmerie. |
Le "24-29" comprend 5 parties principales, la carcasse,
le cylindre à gaz, l'ensemble mobile, le pontet et la crosse: La carcasse est en acier usiné, elle comprend la boîte de culasse sur laquelle vient se fixer le garde-main, ainsi que le canon sur lequel est fixé le bipied: Le logement du chargeur est situé sur le dessus
de la boîte de culasse, il peut être obturé
en position de transport par un volet.
La boîte de culasse comporte à sa partie inférieure un garde-main en bois. Ce garde-main a deux fonctions, la première et la principale est de protéger la main gauche du tireur lors des tirs effectués en marchant (tir à la hanche), la deuxième est de fournir un logement pour un piquet lors d'un tir sur affût anti-aérien ou sur appui de circonstance.
Le canon est fixé sur la boîte de culasse, il comprend la frette d'emprunt des gaz à sa partie inférieure et il se termine par un cache-flamme, le bipied est repliable mais n'est pas démontable par le tireur:
bipied déplié:
Le côté avant gauche de la boîte de culasse comporte un levier qui sert pour la dépose du canon, cette dépose est possible au niveau utilisateur mais ne doit être effectuée qu'exceptionnellement. Ce genre d'opération est plutôt réservé à l'atelier régimentaire qui dispose des outillage adapté et du savoir-faire nécessaire:
Le levier d'armement est situé
sur la droite de la boîte de culasse et n'est
pas lié à l'ensemble mobile, il faut donc
le ramener vers l'avant manuellement après l'armé,
sous peine de l'endommager. Le bouton est entouré d'un manchon
en cuir.
La culasse est liée au piston par un axe
et deux biellettes, elle comprend également le logement de l'éjecteur
sur sa gauche et celui de l'extracteur sur sa droite:
Le piston est en une seule pièce, il coulisse dans la boîte de culasse et le cylindre à gaz, il comporte à sa partie inférieure le logement de l'ensemble récupérateur et à sa partie supérieure le percuteur qui est fixe:
L'ensemble récupérateur est en trois pièce et comprend le ressort proprement dit, un bouchon et la tige guide.
la gâchette et son ressort, la détente pour le tir en rafale, la détente, le mentonnet et leurs ressorts pour le tir en coup par coup, le levier de sûreté (non présent sur le schéma, il se situe entre les deux détentes), position de départ: ensemble mobile accroché sur la gâchette, détente au repos.
La crosse est en bois et en
acier, elle est creuse en partie et dans cet évidement
vient prendre place le dispositif ralentisseur de cadence, elle
comporte également
Autres marquages:
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Démontage sommaire:
Démontage du chargeur:
démontage de l'ensemble mobile:
démontage de l'extracteur
Remontage complet: Dans le sens inverse du démontage en n'oubliant pas les coups de bon fonctionnement pour s'assurer de la réussite du remontage... |
2) accessoires de l'arme:
béquille montée:
3) accessoires collectifs ou de garnison:
schéma de principe:
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Utilisation
de la chargette:
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