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prototype du FM 24-29 en ordre de combat: (sans béquille) |
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prototype du FM 24-29 en position transport: |
Longueur
de l'arme: |
? |
Longueur
de la ligne de mire: |
? |
Hauteur
de l'arme en ordre de combat (bipied au plus bas): |
? |
Hauteur de l'arme en ordre de combat (bipied
au plus haut): |
? |
Poids à
vide (sans béquille): |
? |
Poids à vide (avec béquille): |
? |
Poids chargé
(sans béquille): |
? |
Poids chargé (avec béquille): |
? |
Appareils
de pointage: |
hausse à oeilleton sur embase et guidon sous tunnel |
Exemplaires
fabriqués: |
? |
Période
d'utilisation: |
prototype |
Arme de provenance
inconnue, ce FM présente des différences notables avec un FM
24-29 de série comme le dispositif de pointage, la poignée-pistolet,
et le cache-flamme ainsi que certaines innovations comme la présence
d'une poignée de transport et du bipied réglable en hauteur. Quatre hypothèses se dégagent, on se trouve en présence: -d'un prototype ayant servi à la mise au point du FM mle 1924. -d'un prototype, amélioration du FM mle 1924, ayant précédé de peu la sortie du FM mle 1924 M29 de série. -d'une modification "de terrain", -d'un prototype d'étude pour une éventuelle modernisation du FM mle 1924 M29 de série. * La première hypothèse est écartée d'entrée car le marquage de la boîte de culasse est sans équivoque (Mle 1924 M 29). Si cette arme avait été l'un des prototypes du FM mle 1924 le marquage de la boîte de culasse aurait uniquement comporté ce modèle et pas M 29 qui indique le recannonage en 7,5x54. La modification de 1929 ne concernant en effet que les armes de série, il parait évident qu'un prototype n'aurait pas subi cette transformation. * La deuxième hypothèse est plausible, il est possible que suite à la demande de modification en 7,5x54 du mle 1924 par les autorités supérieures des ingénieurs de la MAC aient lancé une étude interne afin de proposer certaines modifications de détail. Ils se seraient servis d'une boîte de culasse de série déjà modifiée (d'où le marquage Mle 1924 M 29) sur laquelle ils auraient greffés des pièces nouvelles. Il est en effet fréquent que de telles propositions soient faites, la commission de réception pouvant éventuellement donner suite si l'amélioration est notable et acceptable au niveau budgétaire. Cela n'a pas été le cas apparemment.... * La troisème hypothèse est peu probable, des troupes régulières ne pouvant pas modifier si profondément une arme de dotation sans encourir les foudres de la hiérarchie... Par contre des troupes non régulières (résistants par exemple) auraient très bien put le faire, on aurait alors affaire à un combattant doué disposant de temps et de moyens (matières premières et outillages). Malgré tout cette hypothèse est à rejetter, ne serait-ce que par la complexité de la hausse qui à elle seule rend cela pratiquement impossible, à moins de disposer d'une hausse toute faite (récupération sur une autre arme par exemple)... * La dernière hypothèse est plus plausible, en effet il arrive que suite à des compte-rendus d'utilisateurs sur le terrain il est demandé certaines modifications visant à améliorer l'ergonomie ou l'efficacité de telle ou telle pièce. A charge de la manufacture concernée de proposer des solutions qui seront étudiés par les autorités compétentes et adoptées ou non. L'arme ici présente pourrait être un banc d'essai global visant à rassembler sur une seule arme plusieurs propositions afin de ne pas avoir à modifier plusieurs armes et donc de réduire les coûts, plutôt qu'une arme destinée à être adopter telle quelle. Cette dernière hypothèse est semble-t'il la plus probable, peut-être la réponse se trouve-t'elle dans les archives de la Manufacture d'Armes de Châtellerault... |
Les organes de visée sont constitués
d'un oeilleton monté sur embase, réglable en site et en
direction et du guidon sous tunnel déporté à gauche.
Il n'y a pas de réglage de portée mais uniquement un réglage
micrométrique, les organes de visée étant apparemment
pré-réglés à une certaine distance (hausse de
combat sans doute):
Le canon est fixé sur la boîte de culasse, il comprend le régulateur des gaz à sa partie inférieure et il se termine par un cache-flamme, le bipied est repliable mais n'est pas démontable par le tireur, le canon comporte à présent une poignée de transport:
Le côté droit de la carcasse comporte le marquage du modèle et le numéro matricule de l'arme précédé d'une lettre représentant la série de fabrication:
Autres marquages:
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vue sous des angles différents:
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